Sud kivu : La société civile exige la rédevabilité de l’argent perçu lors de l’opération de bouclage
Chaque année, l’opération de bouclage contre les véhicules et taxis motos non en règle avec les documents est lancé en province. Cette vaste opération permet à la province de générer énormément d’argent. Des estimations montrent que plus de 500 mille dollars sont perçus chaque année dans cette opération. D’aucun s’interroge sur la destination de cet argent, qui devrait notamment contribuer à l’exécution de certains projets.
La coalition pour la sauvegarde des droits humains qui dit avoir enquêté sur ce dossier renseigne qu’au total 560 mille dollars ont été récoltés l’année passée comme taxes spéciales de circulation routière sur les 28 mille véhicules en circulation au sud kivu.
Cette organisation signale également qu’au cours de cette même période, 600 mille dollars ont été récoltés auprès de 40 mille motos en circulation sur toute l’étendue de la province à l’issue des opérations de bouclage.
C’est chaque année que la campagne de paiement de la vignette est lancée en province où l’autorité provinciale appelle les propriétaires des véhicules et motos à se mettre en ordre avec tous les documents de bord, comme la vignette qui comprend l’impôt sur le véhicule, la taxe spéciale de circulation, à cela s’ajoutent le certificat de contrôle technique, mais aussi l’autorisation de transport des personnes et des biens.
Une campagne souvent suivie par l’opération des bouclages doublée d’une fouille systématique de tous les véhicules non en règle avec ces documents exigés par les services d’assiettes. Certes que le payement des taxes et impôts fait partie des devoirs civiques que tout citoyen doit respecter ; mais l’opinion s’interroge sur l’affectation et l’utilisation de ces fonds étant donné que sur le terrain le rendement ne convainc pas et les autorités ne rendent pas compte à la population.
Les assujettis sommés de payer ces grosses sommes d’argent roulent sur des routes en délabrement très avancé, des projets de développement ne sont pas réalisés au profit de la population, s’étonne le secrétaire de la coalition pour la sauvegarde des droits humains, Karl Mweze.
Certains analystes croient qu’une participation citoyenne est d’une importance capitale dans la gestion de la finance publique afin que tout congolais soit fixé sur les recettes publiques, afin qu’il se sente responsable du civisme fiscal.
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