Sud Kivu : L’accès des femmes aux ressources financières reste un défi à relever
L’accès des femmes et filles aux ressources financières et productives reste un sérieux problème dans certains territoires du Sud – Kivu et dans la ville de Bukavu. Une inégalité malgré l’existence des lois nationales et internationales qui accordent la femme le droit d’accès à ces ressources.
Cette situation persiste alors que plusieurs textes nationaux et internationaux donnent à la femme la chance d’accéder aux ressources au même titre que les hommes.
L’équité d’accès et de contrôle des ressources productives et financières entre l’homme et la femme demeure loin d’être effective. Cela en dépit de la ratification de divers instruments internationaux et régionaux protégeant les droits de la femme.
Les résultats de recherche menée par le service pour, par et avec les femmes, SEPPAF indiquent qu’en dépit de l’amélioration des conditions féminines, de fortes inégalités persistes.
Ces inégalités s’observent à plusieurs niveaux
Ces inégalités se manifestent  dans le pouvoir décisionnel et l’accès aux ressources productives, plus singulièrement le foncier, les intrants et autres.
L’accès de la femme à la terre reste conditionné par la caution de son mari ou d’un homme « garant » alors qu’il paraît plus aisé pour l’homme. La femme reçoit ou hérite rarement des terres de valeur de façon définitive, quel que soit le régime successoral ou le mode de transmission des biens. La ville de Bukavu n’est pas épargnée.
Les données quantitatives de cette recherche montrent que seul 9% des femmes accède aux ressources dans le territoire de walungu, 7,5% dans le territoire de kalehe et 15% dans la ville de Bukavu.
Raisons de ces inégalités et pistes de solution
Les résultats de recherche de SEPPAF mentionnent plusieurs raisons de ces inégalités : coutumes rétrogrades, la faible scolarisation des filles et l’analphabétisme des femmes et filles.
Et pour mettre fin à cette inégalité d’accès aux ressources, la présidente du conseil d’administration du SEPPAF, Any Bukaraba recommande aux organisations féminines de mettre un accent particulier à l’éduction des filles.
Elle invite les autorités doivent mettre en pratique les textes qui garantissent les droits de la femme et favoriser l’accès des femmes aux ressources.
Cliquez ici Pour Partager.
No Comments
No comments yet. You should be kind and add one!