Sud-Kivu : L’action humanitaire et la restauration de l’Etat de droit au centre des discussions entre le Groupe de Coordination des Partenaires et les organisations humanitaires

Des échanges ont eu lieu Mardi 28 Mai 2024 entre la délégation du Groupe de Coordination des Partenaires GCP et les organisations humanitaires œuvrant au Sud-Kivu, notamment les ONGs et les ONGIs. Il était question de s’interroger sur ce qui doit être fait, pour que l’action humanitaire ne soit pas coupée après le départ de la MONUSCO.

Bruno Lemarquis, Coordonnateur Résident des Nations-Unies, a insisté sur la volonté du Groupe de Coordination des Partenaires GCP, de soutenir les actions humanitaires au Sud-Kivu, afin que la protection des civiles reste assurée après le départ de la MONUSCO.

La restauration de l’Etat de droit au Sud-Kivu en particulier et en République Démocratique du Congo en général, préoccupe également la délégation du GCP.

De leurs côtés, les organisations nationales qui ont pris part à cette rencontre, ont salué les assises qui sont les « toutes premières Â» qui réunissent toutes les parties prenantes.

Madame Emilie Cibembe, qui a pris la parole au compte des organisations nationales, a noté qu’il s’agit d’une bonne volonté qui se manifeste, pour un avancement vers les alliances stratégiques, et la prise en compte des principes de délocalisation.

Ces organisations, ont estimé que pendant que la MONUCO est en train de se retirer de la RDC, les priorités sont entre-autre, le renforcement de l’autorité de l’Etat dans toutes les zones pour assurer la sécurité, mettre en place un bon mécanisme d’alerte précoce pour prévenir les exactions sur la population et sur les intervenants, transférer les mécanismes de prévention et de transformation des conflits des acteurs de paix au institutions étatiques, et mettre en place et faire fonctionner les structures étatiques de prévention et transformation des conflits.

Les discussions se sont tenues à l’hôtel Bégonias en Commune d’Ibanda.

Par Prisca BUKARABA