SUD-KIVU : l’Association des Femmes des Médias AFEM exige  la localisation de l’aide humanitaire pour s’assurer que l’assistance atteint les bénéficiaires

L’Association des Femmes des Médias AFEM préconise la localisation de l’aide humanitaire en renforçant davantage les interventions des organisations locales. Ceci parce que les organisations de défense des droits humains sont toujours en première ligne lors des assistances humanitaires dans plusieurs coins de la province du Sud-Kivu.
Ces organisations recueillent les voix et les doléances de la population en détresse et interagissent au premier degré lors qu’il s’agit d’assouplir à la misère qui touche les personnes en besoins de l’assistance.
Cette proposition a été donnée lors de la journée porte ouverte organisée par le cadre de concertation d’ONG nationales au Sud-Kivu lundi 19 Août 2024 en marge de la commémoration de la journée mondiale de l’aide humanitaire.
Julienne Baseke, coordinatrice de l’Association des Femmes des Médias AFEM estime que les organisations locales doivent être responsabilisées en cas de besoin d’assistance permanente aux personnes en situation difficile parce qu’elles sont proches des bénéficiaires.
Elle croit que les alertes données par les organisations à la base doivent être capitalisées par les organisations internationales en apportant un appui à ces structures afin d’apporter les assistances aux nécessiteux.
« ….le travail de AFEM dans ce contexte de crise est vraiment crucial et pertinent parce qu’elle s’assure de recueillir d’abord les voix des sinistrés, les voix des déplacés, les voix des groupes vulnérables notamment les femmes qui sont touchées de façon disproportionnelle, et quand on dit des femmes on voit tous leurs dépendants, on voit les enfants, les personnes à besoins spécifiques. Le travail de AFEM c’est de s’assurer que les voix de ces personnes sont diffusées, que leurs souffrances sont connues, et que leurs feedbacks par rapport à l’aide qui est donnée est relayé… » Renseigne Julienne Baseke répondant à la question de savoir ce que fait AFEM dans l’assistance humanitaire.
Signalons que lors de cette journée porte ouverte plusieurs curieux ont profité de l’occasion pour visiter et apprécier les œuvres de l’Association des Femmes des médias AFEM.
Des œuvres réalisées au sein de la communauté en jouant un pont entre les cris de détresse de la population pour éveiller la sensibilité des autorités face aux problèmes liés aux violations des droits humains, aux violences sexuelles et celles basées sur le genre dont continue d’être victimes les femmes et les filles.
GLOIRE KOKO