Sud kivu : Le Centre d’excellence Dénis Mukwege plaide pour la réparation des victimes des violences sexuelles

Les femmes et filles continuent d’être victimes des viols et violences sexuelles signalent des centres de recherche comme le Centre d’excellence Dénis Mukwege. Il fait savoir que la majorité des victimes ne bénéficient pas d’une réparation et dans la plupart des cas leurs bourreaux sont impunis. Pour échanger sur la problématique, ce Centre vient d’organiser une journée pour discuter sur la question de réparation des victimes ainsi que la prise en charge holistique.  

Les femmes et filles victimes des viols et violences sexuelles en RDC en général et au Sud – Kivu en particulier méritent une réparation et un encadrement particulier.  

Ceci a été dit lors du début des journées scientifiques tenues par l’Université Evangélique en Afrique, UEA à travers le centre d’excellence Dénis Mukwege, la fondation Panzi et l’hôpital général de référence de Panzi.

La coordinatrice du comité scientifique de cette activité et secrétaire général académique de l’UEA, le professeur Ngongo Kilongo Fatuma indique que les victimes de viols souffrent depuis des années mais aucune action n’a été menée à leur égard.

Elle fait savoir que la réparation dont il est question rentre dans le cadre médical, social, juridique et psychologique et cela en faveur des victimes qui sont en majorité les femmes.

De son côté, le responsable du pilier juridique au centre d’excellence Denis MUKWEGE, le professeur Pierrot Chambu a fait savoir que le tableau par rapport aux violences sexuelles reste sombre au Sud – Kivu et mérite une attention particulière de toute les parties prenantes.

Celui-ci fait savoir que pour réduire les cas des violences, la fondation Panzi a mis en place des mécanismes lui permettant de travailler sur l’accompagnement juridique, psychologique et la réinsertion sociale des victimes.

Cette activité s’est tenue sous le thème « la réparation en faveur des victimes des violences sexuelles Â».