Sud-Kivu : Le chef de groupement de Bushumba et les autres chefs des groupements s’engagent à améliorer la participation des femmes à la gestion

Le consortium AFEM-KJN-FPM-SOS/IJM vient d’organiser une séance de plaidoyer sur la nécessité de la participation de la femme à la gestion. Objectif, amener le chef de chefferie à promouvoir au moins dix femmes aux postes de responsabilité dans la gouvernance locale à Bushumba dans le territoire de Kabare ,  Ã  l’est de la République démocratique du Congo.

Une activité organisée par ce consortium en partenariat avec le Centre Carter financé par les affaires Mondiales du Canada dans le cadre du Projet : «  Voix et leadership féminin. Â»

Au cours de ces échanges, les participants ont identifiés des obstacles qui freinent la participation de la femme à la gestion ainsi que son épanouissement.

Parmi ces problèmes, ils signalent notamment les coutumes rétrogrades, le non-respect des textes qui promeuvent les droits de la femme,…  

Ainsi, face à ces blocages les participants formulent plusieurs recommandations aux autorités locales du groupement de Bushumba,en territoire de Kabare, notamment d’encourager la participation des femmes et filles à la gestion.  

« Nous demandons le chef de groupements et villages de soutenir la promotion de l’égalité des sexes en nommant dix femmes à différents niveaux dans la gouvernance locale du groupement de Bushumba Â» plaide ces participants

Dans la foulée, ils demandent le chef de groupement d’appuyer et d’accompagner les initiatives des femmes leaders afin qu’elles accèdent aux postes de responsabilité dans la gouvernance locale.

Aux autorités locales à tous les niveaux, ils demandent d’encourager la participation des femmes et filles, en encourageant un environnement Inclusif et favorable, levant les barrières traditionnelles rétrogrades.

Par ailleurs, ils proposent aux autorités locales d’adopter des pratiques de nomination qui favorisent l’égalité des sexes, en identifiant les femmes leaders compétentes.

Signalons que le chef de groupement de Bushumba et les autres chefs des groupements se sont engagés à améliorer la participation des femmes en les nommant aux postes de responsabilité dans la gouvernance locale, avant la fin de l’année 2024.