Sud kivu : Le commissariat en charge de la justice se veut trouver la solution sur la question de désengorgement de la prison centrale de Bukavu

Le commissariat provincial en charge de la justice au Sud-Kivu promet faire un suivi autour de la question de désengorgement de la prison centrale de Bukavu. A cela s’ajoute, l’augmentation des nombres surveillances afin de réduire les cas  des tortures et maltraitances dont sont victimes certains prisonniers de la part de leurs collègues détenus dans les maisons carcérales.  Ces engagements ressortent de la réunion de plaidoyer organisée par SOS IJM le mercredi 08 Juin 2022 en partenariat avec SOS torture Network.

Lors de cette rencontre,  le rapport du monitoring réalisé par l’organisation partenariat pour la protection intégré PPI sur les conditions carcérales a été présenté par Pascal MUPENDA, chargé des programmes au sein de cette structure des défenses de droit de l’homme.

Dans ce rapport, il a été relevé que les détenus souffrent des maladies infectieuses qui attaquent la peau, d’autres maigrissent, des gonflements des pieds, voir le manque des nourritures.

C’est ainsi que, SOS IJM à travers son chargé des programmes Jacques BUJIRIRI fait savoir qu’il était important que les parties prenantes évaluent le degré de mise en application des certaines recommandations par les autorités afin que les détenus vivent dans des conditions acceptables.

Présent à ces assises, Théodore MUSEME, conseiller du commissaire provincial en charge de la justice, précise que certaines avancées sont observées notamment la poursuite des travaux de réhabilitation  de la prison de Kabare, et le processus de délocalisation de la prison centrale de Bukavu à INERA pour lutter contre le surpeuplement.

Cette activité a connu la participation des organisations de défenses des droits de l’homme, la division des droits  de l’homme, le commissariat provincial de la justice et les responsables de la prison centrale de Bukavu.