Sud Kivu : Le consortium AFEM-KJN-FPM-SOS IJM exige des procès pédagogiques afin de décourager les violences domestiques

Posté par  Cikuru Kadjunga   à       1 année ago     411 Views     Laisser vos impressions  

Le consortium AFEM-KJN-FPM-SOS-IJM demande aux autorités judiciaires de mener des actions répressives des infractions et violences dont sont victimes les femmes au sein de leurs familles et communautés conformément au code pénal de la République Démocratique Congo. Apelle lancé lors d’un point de presse organisé par ce consortium le mardi 28 Mars 2023 à Bukavu, en Province du Sud Kivu.

Ce consortium dit être préoccupé par la recrudescence des cas des  violences domestiques dont sont victimes les femmes et les filles dans différents territoires de la province du Sud Kivu. Il fait état de 273 cas d’incidents parmi lesquels 201 cas en 2022 et 73 cas en 2023  rapportés par les organisation œuvrant pour la promotion des droits humains dans différents territoires de la province du Sud Kivu , aussi à travers le système Femme au Fone, il s’agit ici, d’un mécanisme d’alerte précoce à travers le message SMS.

« Les violences domestiques  à l’égard des femmes constituent une violation des droits de la personne humaine et des libertés fondamentales et empêchent  partiellement ou totalement aux  femmes de jouir desdits droits et libertés, et préoccupée que ceux‑ci ne soient toujours pas protégés dans les cas de violence à l’égard des femmes » regrette le consortium

Par ailleurs, il fait savoir que ces violences engendrent plusieurs conséquences notamment la mort, les invalidités,  la perte des économies, le traumatisme, la perte d’espoir d’une vie heureuse et les dommages de tout genre,…

Face à l’augmentation des cas des violences domestiques et leurs conséquences, ce regroupement d’associations exige I‘ implication des autorités judiciaires, en organisant des procès pédagogiques afin que les bourreaux répondent de leurs actes.

Dans la foulée, le consortium demande aux autorités judiciaires, en l’occurrence les magistrats de siège et ceux débout de se saisir d’office des dossiers, et mènent des  actions répressives des infractions et violences dont sont victimes les femmes au sein de leurs familles et  communautés, conformément au code pénal de la République Démocratique Congolais,…

Dans sa déclaration, le consortium soutien l’avant-projet de loi portant prévention et répression des  violences basées sur le genre, car il constitue une  des réponses aux actes de violences conjugales dont sont plus victimes les femmes.

Signalons que le consortium regroupe des organisations de la société civile et celles réunies au sein du Programme Voix et leadership des Femmes , dont L’Association des Femmes des Médias AFEM, Karibu Jeunesse Nouvelle KJN, la Fondation Pélagie Muhigirwa FPM et SOS IJM dans le cadre du projet “ campagne de sensibilisation et de plaidoyer pour la participation des femmes dans la gouvernance locale et la lutte contre les violences domestiques à Idjwi et Kabare ” appuyé par les Affaires Mondiales du Canada à travers le centre CARTER

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