Sud Kivu : Le dysfonctionnement s’observe encore dans certaines écoles

Trois mois seulement depuis que les élèves ont repris le chemin de l’école  au Sud-kivu, le fonctionnement de ces dernières et la prise en charge des enseignants posent  encore problème, et pour preuve, les enseignants de l’institut Ndendere ont été déclarés déserteurs et cette école est désormée fermée par le gouvernement provincial.

A l’Institut Ndendere en commune d’Ibanda, sur 45 enseignants qui dispensent les cours seuls 15 ont été visibles dans les salles des classes en train de dispenser la matière aux élèves pendant une période d’un mois, d’autres nouvelles unités et non payés,  mécontents depuis la suppression de la prime se sont décidés de boycotter les cours  durant plus d’un mois.

A l’issu des enquêtes menées par le sous directeur provincial éducationnel Bukavu1, Maggy Manegabe signale qu’il a été décidé de fermer l’institut Ndendere et d’orienter les élèves dans d’autres écoles de la ville suivant leurs options.

La situation est presque semblable à l’institut Mapinduzi situé dans le quartier Panzi entité éducationnelle Bukavu 4, où le préfet des études reprochés d’avoir perçu les frais illégaux auprès  des élèves pourtant strictement interdit par le chef de l’Etat, s’est vu sanctionnée  par sa hiérarchie après la dénonciation des élèves et des parents auprès du gouvernement provincial.

Certains observateurs  pensent que la décision de rendre  l’enseignement de base gratuit  a été prématurée au vu des plusieurs défis qui restent à relever et du nombre des écoles qui fonctionnent sans arrêté ministériel pourtant connu comme école public.

Le commun du mortel pense qu’il est temps que  l’ordre soit rétabli dans ce secteur en mettant fin à ce qu’il qualifie d’anarchie observée dans des écoles qui se donnent le pouvoir d’ouvrir des options techniques sans des enseignants engagés par l’Etat Congolais et non qualifiés.