Sud Kivu : Le Groupe Jérémie réfléchit sur les obstacles d’accès aux femmes aux ressources

Malgré les textes juridiques qui protègent la femme, l’accès de celle-ci aux ressources demeure un problème. Cette situation est couplée aux violences basées sur le genre à laquelle elle fait face. Face à ce tableau sombre, le Groupe Jérémie réfléchit avec des acteurs de la société civile, des autorités, des leaders sur les obstacles d’accès aux femmes aux ressources.                                Cette activité rentre dans le cadre du programme régional : « Prévention des Conflits et Participation Citoyenne Â».

Plusieurs obstacles ne permettent pas à la femme d’accéder à différentes ressources.

Le Groupe Jérémie indique que cela fait plus de dix ans que la femme reste marginalisée malgré tout ce qui est dit pour elle et autour d’elle.

Cette structure citoyenne fait savoir que  l’objectif est  d’analyser et réfléchir sur l’accès des femmes aux ressources, ses obstacles et stratégies mises en Å“uvre pour lutter contre les violences liées au genre.

Parmi ces obstacles identifiés figurent : le non-respect des lois qui promeuvent la femme, l’impunité des violences basées sur le genre, la pauvreté et coutume rétrograde, la marginalisation et l’exclusion, non accès à la terre et aux ressources naturelles,…

Durant ces assises, les participants ont aussi échangé sur les manifestations de différentes violences domestiques, les auteurs et les voies de sortie ; de l’intégration des femmes et des jeunes dans les cercles de règlement des conflits et dans les instances de prise de décision.

L’animateur au Groupe Jérémie, Moreau Tubibu estime que la première stratégie à prendre est d’amener les gens et la femme d’une manière particulière à analyser tous les obstacles auxquels fait face la femme et qui ne lui permettent pas d’accéder à différentes ressources.

La connaissance des instruments juridiques nationaux et internationaux vont également permettre à la femme de savoir ce qui la bloque précise Jean Moreau Tubibu

Cet atelier s’inscrit dans le cadre du programme régional « prévention des conflits et participation citoyenne Â», mise en Å“uvre par la coopération suisse dans la région des grands lacs.