Sud kivu : Le Journalisme n’est pas un crime ; des journalistes dans la rue pour exiger des autorités leur protection
Des professionnels des médias sous l’accompagnement des organisations de défense des droits humains du Sud kivu viennent de déposer au Gouvernement et à l’Assemblée Provinciale un mémorandum. Ces derniers viennent d’organiser une marche pour exiger des autorités leur protection notamment dans l’exercice de leur métier. Par ailleurs, ils signalent que : « le journalisme n’est pas un crime ». Cette indignation est la suite de l’agression policière contre les journalistes à l’Assemblée Provinciale en date du 02 décembre 2021 à Bukavu.
Des journalistes, médias, corporations et organisations de défense des droits humains du Sud kivu viennent de marcher pour exiger des autorités la protection des professionnels des médias.
Ils viennent de déposer leur mémorandum au ministre provincial de l’intérieur pour transmission au Ministre National de l’intérieur, décentralisation et Affaires coutumières.
Ces chevaliers de la plume fustigent du fait qu’en date du 01 décembre 2021, des policiers déployés à l’hémicycle se sont plus évertués à entraver l’accès à toute personne, y compris les députés et les journalistes, une situation qui a concouru au débordement faisant neuf journalistes agressés, alors qu’ils s’apprêtaient à couvrir la plénière.
Des journalistes victimes de l’agression
Parmi les victimes, le Président Provincial de l’Union Nationale de la Presse du Congo, UNPC Darius Kitoka cite : Jérémy Baraka et Ishara Masirika du média en ligne Kivu avenir ; de Crispin Murhula de la radio Eka FM et Télévision ; de Trésor Ilanga du journal le Souverain ; d’Expédit Kyalu de la radio Maendeleo ; de Philémon Mutula de la radio Neno la Uzima ; de Jeannot Kalenga du media en ligne laplumerdc ; de Divin Cirimwami du média en ligne FreeMedia et de Patrick Makiro de Hope Channel Télévision.
Exigences des professionnels des médias
Ces derniers rappellent d’abord que la province du Sud Kivu dispose d’un édit portant protection des Défenseurs des Droits Humains et des Journalistes, d’où il est inadmissible d’enregistrer ces agressions, qui violent leur liberté d’informer l’opinion et d’accéder aux sources d’information.
Et face à ces violations de la liberté de la presse, des défenseurs des droits humains exigent des enquêtes indépendantes afin que soient punis les auteurs matériels et intellectuels de ces violations.
Au Gouvernement provincial du Sud kivu, d’assurer les soins de santé de toutes les victimes de cette brutalité policière ; et exigent aussi de garantie de non répétition à travers la tenue d’une audience en flagrance et en chambre foraine à l’Assemblée Provinciale du Sud kivu, pour juger les présumés auteurs.
Le Gouvernement provincial que l’Assemblée a promis de s’impliquer pour garantir la sécurité aux professionnels des médias.
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