Sud-Kivu : Le Ministère National du Genre via AVIFEM sensibilise les communautés sur le contenu du code de la famille révisé.

Environ cinquante points focaux genre des entreprises publiques et privées ont été édifiés  sur le contenu du code de la famille révisé. 

C’était au cours d’un atelier de deux jours  organisé à Bukavu  du 23 au 24 Janvier par le Ministre National du Genre par le truchement de l’Agence Nationale de lutte contre les violences sexuelles faites à la Femme et la Jeune fille *AVIFEM* en sigle.

Pour l’une des facilitatrices Madame Cécile TSHIBANDA, Directrice a.i de AVIFEM, plusieurs aspects ont concouru à la révision du code de la famille parmi lesquels les dispositions discriminatoires à l’égard des femmes et filles, la contradiction avec certains textes nationaux, le dépassement de certaines terminologies.

S’agissant du code de la famille et ses innovations, elle fait savoir qu’il y a eu notamment la suppression de l’autorisation maritale pour travailler ; l’adultère est sanctionné autant chez la femme que chez l’homme. Dans la foulée, l’enregistrement de l’enfant à l’Etat civil avant nonante jours.

« â€¦ Aussi longtemps que l’homme ne sera pas impliqué dans la lutte contre les VSBG, nous n’aurons pas grand-chose comme changement. Il faut que l’homme comprenne ce combat, et avec ça, il va s’impliquer et associer d’autres,… Â» confie Cécile TSHIBANDA.

Pour elle, les journalistes doivent aussi s’impliquer pour vulgariser la masculinité positive. Au-delà de ces chevaliers de la plume, nous invitons toutes les couches de la population dans la lutte.

Cependant, certains défis entravent la mise en application du code de la famille révisé entre autres les pesanteurs culturelles.

Pour y remédier quelques approches sont  proposées entre autre le plaidoyer ciblant les gardiens de coutume, les autorités politiques administratives, des séances de vulgarisation à tous les niveaux afin d’amener la communauté à comprendre le bien fondé de cet instrument et s’en approprier.

Cet atelier a été lancé et clôturé par la Commissaire provinciale du Genre, Madame Kinja MWENDANGA qui a insisté sur la restitution des nouvelles connaissances acquises au sein des services invités notamment d’Uvira, Fizi, Shabunda, Kalehe, Walungu et la ville de Bukavu.