Sud Kivu : Le ministre Marcellin Bahaya invite des habitants à s’approprier l’agriculture

Malgré son importance au développement de la nation, le secteur de l’agriculture traverse plusieurs problèmes : l’impraticabilité de certaines routes de desserte agricole, le changement climatique, le faible budget alloué dans ce secteur. Face à ce problème, le ministre de l’agriculture, pêche et élevage, Marcellin Bahaya invite des habitants de sa province à s’approprier le secteur de l’agriculture pour le développement de la province.

Le ministre provincial de l’agriculture, Marcellin Amani Bahaya appelle la population du Sud Kivu à s’approprier le secteur de l’agriculture dans la province.

Au cours d’une conférence de presse tenue dans la ville de Bukavu, sur l’état des lieux de l’agriculture,  cette autorité a montré l’importance du développement de ce secteur sur le bien-être des habitants et l’économie du pays.

Le ministre ayant en charge l’agriculture, pêche et élevage, le secteur de l’agriculture rencontre plusieurs problèmes, notamment la dégradation des routes de desserte agricole.

Marcellin Bahaya se félicite néanmoins de certains projets de développement qui ont été exécutés dans la province et qui ont relevé un certain nombre de défis.

Il a cité à titre d’exemple, Projet Intégré de Croissance agricole dans la région des grands lacs, PICAGL, un programme qui vise à améliorer le secteur agricole dans la région des grands lacs.

Marcellin Amani Bahaya indique que plusieurs activités ont été menées dans le cadre de ce projet malgré le défi majeur lié au retard d’environs enregistré dans le cadre du démarrage de ce projet dont le taux de réalisation de réalisation s’élève à 17 pourcents.

Celui-ci  ajoute que d’autres activités qui rentrent dans le cadre du projet PICAGEL seront encours d’exécution notamment la réhabilitation des routes dans quatre zones qui ont rencontrées l’approbation de la banque mondiale.

Plusieurs fois, les acteurs de la société civile et mouvements citoyens ont manifesté demandant une évaluation de ce projet de développement appuyé essentiellement par la banque mondiale à hauteur de 150 millions de dollars américains.