Sud Kivu : Le Mouvement Casque vert s’engage à lutter contre la pollution des zones littorales du lac kivu

La problématique de la mauvaise gestion des déchets continue à se poser au Sud Kivu, la ville de Bukavu en particulier. Des déchets liquides en provenance  soit des toilettes, des structures de  santé et d’autres maisons sont canalisés dans le lac kivu ou la rivière Ruzizi. Bien plus, des déchets des ménages, des marchés et d’autres entreprises sont jetés partout dans la ville, qui pour la plupart des cas, ils se retrouvent au niveau des zones littorales du lac kivu et d’autres flottent sur les eaux de ce dernier. Face à ce problème, le Mouvement citoyen écologique Casque vert organise des campagnes de ramassage de ces déchets au niveau des zones littorales de ce lac  pour pallier le problème d’insalubrité au niveau de ces zones.

Dans la ville de Bukavu, la mauvaise gestion des déchets préoccupe des organisations travaillant dans le secteur. Ces derniers fustigent la persistance d’insalubrité et d’autres problèmes environnementaux : déforestation, le braconnage, …

Dans la poursuite de l’une de ses missions qui est la Protection et conservation des ressources en eaux, ce mouvement continue le ramassage des déchets solides au niveau du littoral du lac kivu.

Des bouteilles, des sachets, des déchets ménages, des débris d’arbres et d’autres déchets sont ramassés régulièrement par ce mouvement au niveau des zones littorales  afin d’éviter la destruction de la biodiversité de ce lac et surtout la protection des zones de frayères, qui sont des endroits où les poissons se reproduisent.

« Avec ce geste des ramassages des déchets au niveau du littoral du lac kivu, nous voulons lutter contre la pollution de ces eaux et des espaces terrestres. Nous comptons aussi sensibiliser la pollution sur le danger de la mauvaise gestion des déchets, et surtout la destruction de la biodiversité de ce lac » confie Josaphat Rubenga, responsable de ce mouvement écologique

Celui-ci fait savoir que leur mouvement écologique se veut de repenser complètement la façon de gérer l’environnement. Avec le temps de créer un réseau de citoyennes soucieux de la protection de l’environnement.