Sud kivu : Le mouvement Rien Sans les Femmes condamne la faible représentativité des femmes dans la nomination des mandataires publics
Le mouvement Rien Sans les Femmes, RSLF, au Sud Kivu fustige la faible représentativité des femmes sur la liste des mandataires publics dans certaines entreprises en RDC, nommés par le président de la République Félix TSHISEKEDI le mercredi 10 juin  à Kinshasa. Au moins cinq femmes seulement viennent d’être nommées sur un total d’au moins quarante-cinq personnes.  Une nomination qui viole l’article 14 de la Constitution de la RDC, qui garantit la représentativité des femmes et hommes dans la gestion de la chose publique, signale le RSLF.
Le point focal du mouvement Rien sans les femmes à Bukavu, Espérance MAWANZO fait savoir que cette nomination viole les dispositions de l’article 14 de la Constitution de la RDC , qui dans ces alinéas stipule que les pouvoirs publics veillent à l’élimination de toute forme de discrimination à l’égard de la femme et assurent la protection et la promotion de ses droits.
Elle indique que cette situation continue de violer les respects des droits des femmes étant donné que les femmes compétentes sont actives dans différents regroupements politique et mouvements associatifs qui peuvent porter leur contribution au développement du pays une fois promues à ces postes.
Sur la liste qui circule sur les réseaux sociaux, seulement cinq femmes ont été nommées sur un nombre total de 45 personnes dont une responsable qui occupe  le poste de directrice adjointe de la Caisse nationale d’épargne du Congo (CADECO Juliette Mughole, d’autres 4 femmes sont simplement membres des conseils d’administration des différentes entreprises étatiques.
« Nous fustigeons cette nomination qui viole même l’esprit de la parité. Nous avons des femmes compétentes. Nous recommandons au président de la République de revoir cette nomination afin de respecter la Constitution du pays. Le développement d’une Nation passe par la participation de la femme et homme à la gestion » confie Espérance Mawanzo
Celle-ci précise que le droit de participer à la gestion du pays est reconnu aux femmes et hommes conformément aux dispositions constitutionnelles et demande au Président d’être exemplaire dans la mise en application de la loi.
Espérance M. signale que le mouvement rien sans les femmes et autres associations féminines poursuivent avec des plaidoyers pour atteindre la participation des femmes dans différentes institutions.
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