Sud kivu : Les activistes communautaires SASA appelés à connaître les problèmes que connaissent des couches de la population

Un activiste communautaire SASA est appelé à s’informer sur différents problèmes qui affectent différentes couches de la population au sein  la communauté, afin notamment de bien savoir comment  apporter sa contribution pour une solution  durable. Un rappel lancé lors de  la formation, le O4 mai 2022, qui regroupe aussi les staffs SASA Together d’AFEM sur la lutte contre les violences sexuelles. Une activité qui s’inscrit dans le cadre du projet « prévention et lutte contre les violences sexuelles et basées sur genre, à travers la mise en Å“uvre d’AFEM  avec la stratégie  d’utilisation de  l’approche SASA Together à Mwenga centre et dans la ville de Bukavu,»  appuyé par Kvinna Till Kvinna.

Au cours de cette partie, les participants ont identifiés différents  problèmes que rencontrent les femmes, les hommes et les enfants dans leurs communautés respectives.

Parmi les problèmes identifiés figurent les violences sexuelles et celles basées sur le genre, le non-respect des droits humains et bien d’autres problèmes. Ces derniers font savoir que différentes couches de la population sont différemment affectés par des violences sexuelles et celles basées sur le genre, et bien d’autres problèmes.

Ainsi, s’agissant des problèmes qui touchent les femmes, il est mentionné : le harcèlement sexuel, l’exclusion à la gestion, les injures publiques, le rapport sexuel forcé, aux humiliations,  le surcharge dans  travaux ménagers et champêtre,…

Dans la  foulée, les participants font savoir que la femme est aussi victime du cyber harcèlement, des attouchements sexuels, d’échanger son sexe contre un avantage quelconque soit lors de l’obtention du travail ou d’avoir une promotion, violation de son droit lié à la santé sexuelle et reproductive,…

Pour  ce qui est de l’homme, les participants font savoir que ce dernier est victime du chômage, des arrestations arbitraires, conflits fonciers, des arrestations arbitraires,…

Et enfin, quant à l’enfant, celui-ci est victime d’accusation à la sorcellerie, une mauvaise alimentation, de mauvais traitement, de la discrimination et soumis aux travaux lourds.

Par la suite, il est dit que l’enfant est aussi victime du manque de protection et d’éducation de base, mais aussi victime  de mariage précoce et forcé.

 

Les participants à la formation du jour ont terminé par la visualisation d’un film sur les violences sexuelles et celles basées sur le genre.