Sud-Kivu : Les avocats membres de la clinique juridique de la Fondation PANZI s’engagent à sensibiliser la communauté sur l’importance de la justice transitionnelle

Les avocats et défenseurs judiciaires membre de la clinique juridique de la fondation PANZI s’engagent à sensibiliser la communauté sur l’importance de la justice transitionnelle. Un engagement au sortir d’un atelier, de renforcement des capacités, de deux jours organisé à leur faveur par cette structure.                                                             Une activité qui rentre dans le cadre du projet prévention et réponse des violences sexuelles et basées sur le genre, financé par le fonds social de la République et mis en œuvre par la Fondation PANZI.

Les avocats et défenseurs judiciaires plus que déterminés à donner leurs contributions à la lutte contre l’impunité et exigent  que justice transitionnelle soit instaurée afin que les crimes de masse et crimes contre l’humanité commis en RDC ne restent impunis.

L’ONU définit la justice transitionnelle comme «l’éventail complet des divers processus et mécanismes mis en Å“uvre par une société pour tenter de faire face à des exactions massives commises dans le passé, en vue d’établir les responsabilités, de rendre la justice et de permettre la réconciliation»

La responsable de la clinique juridique à la Fondation Panzi, maître Aline BAHATI indique que cet atelier vise aussi à susciter l’intérêt des avocats et défenseurs judiciaires face aux violations  des droits de l’homme parmi les crimes commis à l’Est de la RDC.

Elle fait savoir que c’est une démarche de hausser la voix pour la demande d’une juridiction capable de juger les auteurs des crimes des masses et crimes contre l’humanité

Les avocats et défenseurs juridiques et membre de la clinique juridique de la fondation PANZI venus de Bukavu, Kalehe, Walungu et Uvira bénéficient de ces enseignements.

Ces derniers promettent de conserver les preuves en faveur des victimes qu’ils accompagnent lors de plaidoyer.

Un des participants promet de faire de cette demande de la justice transitionnelle l’une de ses priorités.

De son côté, le colonel David KAZADI magistrat à l’auditorat de Bukavu, a capacité les participants sur l’utilité de la conservation des preuves collectées au cours de l’accompagnement juridique et judiciaire des victimes des viols et violences sexuelles.