Sud Kivu : Les conditions socioéconomiques des veuves restent déplorables

Les conditions socioéconomiques des veuves dans la province du Sud Kivu laissent à désirer ; par manque d’accompagnement. Plusieurs d’elles finissent leur course dans la mendicité à travers les rues et ruelles de la ville de Bukavu. Plus d’une personne estime que cette situation a plusieurs conséquences et estiment que les autorités sont sensées garantir une meilleure vie aux veuves et personnes de troisième âge au regard de leur degré de vulnérabilité.

Dans la province du Sud Kivu, plusieurs femmes ayant perdu leurs maris vivent dans des conditions extrêmement difficiles. Elles manquent presque tout : pas de salaire ni prime et d’autres même sont privées des salaires de leurs défunts maris, qui ont rendu des loyaux services à la nation.

Des revendications sans issues ont toujours été menées par les veuves dans la ville à travers des déclarations, mais peu d’elles sont prises en charge par les autorités tant en province que dans la ville.

Parmi ces femmes se sont des veuves des militaires. Elles revendiquent soit le salaire de leurs défunts maris décédés au front ou soit encore le logement.

Cette situation n’assure pas un lendemain meilleur à toutes ces femmes pourtant plusieurs d’entre elles prennent en charge des familles et leurs dépendants avec des maigres moyens obtenus par ci par là.

Mauvaises conditions socioéconomiques des veuves décriées

Les conditions socioéconomiques très difficile dans lesquelles traversent les veuves dans la province fâchent des organisations et acteurs engagés dans la défense des droits de l’homme.

A en croire Janvier Mizo Kabare, les femmes ayant perdu leurs maris surtout celles dont leurs défunts époux ont rendu des services à la République démocratique du Congo devraient être mieux traiter.

Mizo Kabare précise que sous d’autres cieux, les veuves travaillent et d’autres obtiennent des salaires.

Il encourage le gouvernement de prendre en charge les veuves pour les épargner de toute moquerie, médisance, discrimination et ainsi la RDC pourra être classée dans le concert des Nations, qui prennent en charge cette catégorie des personnes.

Réaction des autorités

La cheffe de la division provinciale des affaires sociales, Pétronie Kangela fait savoir que leur bureau accompagne les veuves à connaître leurs droits et les revendiquer.

Elle fait savoir que leur service travaille avec des assistants sociaux pour identifier les veuves vivants dans des conditions difficiles pour qu’elles soient assistées.

Elle invite les veuves et d’autres personnes vulnérables de travailler pour la survie de leurs familles, malgré les conditions de vie difficile qu’elles mènent.