Sud Kivu : Les défis qui bloquent l’application de la masculinité positive, au centre des échanges à Birava dans le territoire de Kabare

Plus de 30 membres de la communauté venus de différentes couches sociales ont participé à un atelier d’échange sur les défis de la pratique de masculinité positive, source de la persistance des violences basées sur les genres à Birava dans le territoire de Kabare au Sud Kivu.
Atelier organisé par Swisse contact lundi 9 décembre 2024.
Selon Madlaina Bruderer, cheffe du projet « Unies pour l’égalité des genres », UPEG en sigle, cette activité s’inscrit dans le cadre de 16 jours d’activismes de lutte contre les violences sexuelles et celles basées sur le genre.
C’était dans l’objectif de discuter sur ce qui bloque la bonne pratique de la masculinité positive dans leurs familles et leurs communautés et par la suite, proposer des pistes des solutions pour le respect des droits des femmes.
Ceci permettra de lutter contre les violences dont sont victime les femmes de cette partie du territoire de Kabare dans la province du Sud Kivu ont précisé les organisateurs.
En terme des défis, les participants ont indiqué que les coutumes rétrogrades, la mauvaise interprétation du pourvoir masculin et certaines religions sont à la base des violences basées sur le genre dans plusieurs groupement de Birava dans le territoire de Kabare.
Ces derniers ont proposé comme piste de solution, la multiplication des sensibilisations en faveur des couples, que ceux qui bénéficient de l’apprentissage grâce à l’encadrement de Swisse contact aient à leur tour apprendre aux autres.
Ceci afin de réduire tant soit peu les violences basées sur le genre dont sont victimes les femmes et les jeunes filles dans la communauté de Birava en groupement de Lugendo.
L’un des participants à ces assises Mongane Jospin, président du bureau de coordination de la société civile sous – noyau de Lugendo remercie Swisse contact pour avoir organisé ces échanges qui rappellent la responsabilité des uns et des autres, particulièrement les hommes dans la lutte contre les VBG, à travers la pratique de la masculinité positive.
Signalons que cette activité qui s’est tenue sous le thème « Sortir de la violence est notre responsabilité collective » a été organisée dans le cadre du projet « Unis pour l’égalité de genre UPEG »
Tharcile BWAYE