Sud-Kivu: Les députés appelés à intégrer l’aspect paritaire dans l’édit en étude
La loi N°15/ 013 du 1er aout 2015 portant modalités d’application des droits de la femme et de la parité en RDC a une faiblesse du contenu simple, général et flou qui ne précise pas les modalités d’application.
Révélation faite ce mercredi 29 novembre, lors de la publication du rapport d’analyse participative et inclusive de la dite loi par le mouvement rien sans les femmes.
Selon Solange Lwashiga porte-parole nationale de ce mouvement, l’objectif de ces assises était de relever les forces et les faiblesses de cette loi ainsi que la formulation des propositions d’amélioration à intégrer dans l’édit en étude à l’assemblée provinciale.
Une occasion pour les membres de ce mouvement de réfléchir avec les élus sur les mécanismes d’intégration du genre dans les projets de développement au sein du gouvernement provincial.
Maitre Papy Kajabika membre du mouvement rien sans les femmes, signale pour sa part que la loi du 1er Aout 2015 présente toutes fois certaines améliorations qui nécessitent des éclaircissements.
« On dit dans cette loi que la femme a droit à une représentation, mais on ne montre pas comment on va procéder. Nous avons dit aux députés d’améliorer l’édit provincial portant intégration du genre en récupérant toutes les limites de la loi nationale. Et cela en promulguant des édits accès sur les droits, la participation, la sécurité et les besoins sexo spécifiques de la femme » explique maitre Kajabika.
Cette activité lancée par le gouverneur de province Claude Nyamugabo, s’est tenue dans la salle de plénière de l’assemblée provinciale située à Labotte en commune d’Ibanda. L’activité a regroupé des  députés et représentants des différentes organisations de place, sous la modération de l’association des femmes des médias, AFEM.
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