Sud Kivu : Les entités territoriales décentralisées rencontrent plusieurs difficultés dans leur fonctionnement

Les entités territoriales décentralisées du Sud-Kivu parcourent d’énormes difficultés dans leur fonctionnement, ces dernières ont difficile à réaliser le budget participatif afin de contribuer au développement local.

Pourtant ces entités sont dotées d’une autonomie de gestion des ressources économique, financière, humaine et technique.

En RDC, la loi sur les entités territoriales décentralisées  ETD est en train en vigueur depuis le 07 Octobre 2008, cette loi fait allusion aux villes, les communes, les secteurs et les chefferies comme étant des entités décentralisées jouissant des droits d’une libre administration, d’autonomie dans la gestion des ressources humaines, financières, économiques et techniques.

Parmi ces entités figurent les villes qui ont les attributions de construire et d’aménager les voiries urbaines, des collecteurs pour le drainage des eaux, mais aussi l’installation de l’éclairage public. Même situation pour les communes autorisées, selon la loi sur la décentralisation à mettre en place des structures et des projets d’intérêts communautaires.

Pendant ce temps on remarque que ces entités connaissent des sérieux problèmes dans l’exécution de leur budget participatif voté par la population suite à l’insuffisance des ressources financières.

La mairie de Bukavu par exemple, se heurte à des obstacles sur le plan politique, économique, social et culturel, précise le Maire de la ville, Meschack  Bilubi . L’autorité urbaine ajoute que les moyens financiers  sont limités par rapport au besoin, l’incivisme fiscal de la population qui ne paye pas les taxes, qui pourtant devraient renflouer la caisse de l’Etat.

La pauvreté et la rétrocession qui jusque-là n’est pas effective ne permettent pas aussi d’assumer toutes les charges qui incombent à son entité pour un développement de la ville de Bukavu, dit-il.

Certains analystes pensent que dans les ETD on devrait organiser des élections pour avoir  des dirigeants légitimes qui ont reçu le pouvoir du peuple, d’un conseil  qui a la charge de faire le contrôle du fonctionnement et de la mise en application de la loi qui prévoit la rétrocession de 40% des recettes  à toutes les entités pour le renforcement de leurs budget .