Sud Kivu : Les établissements scolaires victimes de vol par les bandits armés

Posté par  Cikuru Kadjunga   à       6 années ago     596 Views     Laisser vos impressions  

Plusieurs établissements éducatifs sont de plus en plus victime des vols à mains armés par des bandits au Sud Kivu et particulièrement  à Bukavu. En l’espace de  trois mois, cinq écoles ont été victimes de vol. Une situation qui a beaucoup de conséquences sur l’éducation normale des élèves ainsi que les enseignants.

Les milieux éducatifs dans la ville de Bukavu sont devenus la cible des personnes mal intentionnées. Les voleurs et  bandits armés font irruptions dans certaines écoles, volent les matériels et dévalisent les caisses  des écoles.

Selon des témoignages recueillis, ces bandits opèrent généralement la nuit et commencent par ligoter et torturer les sentinelles avant de défoncer les portes des classes et bureaux pour voler les matériels.

Les matériels emportés sont souvent les ordinateurs, les mégaphones, les jeux, les imprimantes, les ordinateurs et d’autres fournitures de bureau.

Parmi les écoles visitées, nous pouvons citer l’institut Avenir à Panzi ou encore l’Edap ISP ainsi que  l’école privée les enfants du Monde située non loin de la FAC en commune d’Ibanda. Le cas récent, est celui enregistré au sein de l’institut Kasali la semaine dernière,  où plus de dix ordinateurs ont été emportés par les bandits après avoir ligoté les sentinelles puis défoncés les bureaux.

A cette forme d’insécurité s’ajoutent le kidnapping des élèves par des personnes inconnues et qui, après exigent une rançon pour libérer leurs bourreaux.

Cette situation  inquiète la synergie des syndicats des enseignants du Sud Kivu et d’autres professionnels de l’éducation, qui déplorent la perturbation de l’éducation des élèves.

« Parmi les écoles : à l’école primaire 2 Ntwali, les bandits ont emporté huit ordinateurs ; à Kasali un ordinateur ; à l’école primaire 1 Ntwali  40 dollars et 12 000 francs congolais et à l’école primaire Ulindi 230 dollars et 9 ordinateurs » témoigne Hélène Namwezi, enseignate et syndicaliste.

Réagissant à cette forme d’insécurité, le ministre de l’intérieur, Choma Choma invite les habitants à dénoncer les bandits auprès du service de la police.

La ville fait face à un sérieux problème d’insécurité depuis plusieurs mois ou plusieurs maisons, institutions et les habitants sont la cible des personnes mal intentionnées.

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