Sud Kivu : Les femmes rurales contribuent davantage au développement socio-économique

Les femmes rurales s’activent dans différents domaines ayant trait au développement de la province du Sud-Kivu, malgré le faible taux d’accompagnement dans leurs différentes entreprises.

Nombreuses d’elles travaillent dans la transformation et d’autres sont dans le secteur agro pastoral.

Les femmes rurales participent activement à la survie de leurs familles dans différents territoires de la province, mais leurs mérites dans le développement socio-économique restent moins reconnus par les décideurs et certaines  personnes.

En matière de nutrition et de sécurité alimentaire, le rôle des femmes est essentiel, surtout pour la production vivrière. Elles exploitent les champs, les labourent, sèment, font le sarclage et récoltent. Leur travail a un impact sur la scolarisation de leurs enfants, l’économie des ménages et aide dans la survie de leurs ménages.

Depuis quelques années maintenant, ces femmes font face à certains obstacles dans l’exécution de leurs taches. Elles n’ont pas accès et leurs terres ne sont pas encore sécurisées. Leur situation est aggravée par la pauvreté, l’ignorance et l’analphabétisme.

Tous ces facteurs constituent un handicap à la contribution de la femme rurale au développement de la province du Sud Kivu. Elle est également exposée aux multiples tracasseries, car obligée de payer des taxes souvent jugées illégales. Ce qui contribue à maintenir la femme dans une situation de dépendance sans aucune implication de l’autorité dans l’amélioration de leurs conditions.

En outre, ces femmes constituent une importante proportion de la main-d’Å“uvre agricole. Malheureusement, leur contribution au développement reste sous-évaluée ou invisible étant donné qu’elles excellent dans les domaines où l’enregistrement statistique et fiscale est difficile à savoir les tâches ménagères et le commerce dans le secteur informel.

Plus d’un observateur estime que l’Etat et en particulier le gouvernement provincial devrait promouvoir le travail de la femme rurale, car son rôle est prépondérant dans la province pour autant des bouches qu’elle nourrit.