Sud kivu : Les femmes victimes des violences domestiques appelées à briser le silence

Plusieurs femmes demeurent victimes de violences conjugales dans leurs foyers en RDC en général et au Sud-Kivu en particulier. Cette situation prend de l’ampleur depuis un temps dans la ville de Bukavu et dans les territoires. Le cas le plus récent est celui d’une femme enceinte qui serait tuée par son mari au Nord-Kivu après l’avoir battue sans que cette dernière ne dénonce.

La plus part de femmes sont victimes des coups et blessures orchestrés par leurs maris, d’autres sont privées de leurs loisirs, salaires,… Malheureusement, nombreuses femmes ne dénoncent pas et acceptent de vivre dans le calvaire au quotidien.

D’autres femmes victimes de cette pratique ont adopté le fameux slogan « je préfère mourir pour mes enfants Â», ceci, malgré les situations dans lesquelles elles vivent.   

Malgré que les coups et blessures sont interdits par la loi en RDC par la loi sur les violences sexuelles de 2016 et la loi sur la protection de l’enfant de 2019, plusieurs victimes de violences conjugales restent dans cette situation pendant plusieurs années,

Cette situation pousse plusieurs victimes à vivre avec des blessures externes et internes, d’autres sont obligées de vivre dans l’incertitude, d’autres encore perdent leurs vies après avoir subit ces drames.          

Cette situation révolte les femmes au pays comme dans les provinces, car selon elles, les femmes ne méritent pas ça, la vie humaine est sacrée et un bon mari ne tape jamais sa femme.  

Les organisations qui promeuvent le droit des femmes disent tout haut non aux violences conjugales et demandent que justice soit faites au profit des femmes qui meurent à cause des violences conjugales.

Maître Caddy ADZUBA, défenseure des droits femmes dénonce cette façon de faire de certains hommes et demande aux victimes des violences conjugales de  briser le silence en dénonçant le plutôt possible  avant que le pire n’arrive.

Caddy ADZUBA invite les femmes à la solidarité à chaque fois qu’il s’observe des cas de violences conjugales dans la communauté.

Les féministes définissent le concept  comme une violence exercée par un conjoint sur l’autre, au sein d’un couple, elle peut être de plusieurs sortes.