Sud-Kivu : Les finalistes des éditions récentes en médecine s’insurgent contre leur non prestation de serment

Les médecins du Sud-Kivu finalistes de quatre dernières promotions s’insurgent contre la lourde procédure administrative de prestation de serment après leur cursus contrairement à d’autres provinces de la RDC.

Mussa Byamungu, médecin coordonnateur de l’association SOS Médecin Bukavu, une structure ayant pour objectif principal de secourir les médecins et malades en détresse, l’a dit ce jeudi 12 avril au cours d’un entretien avec un reporter de mamaradio.info.

Selon lui, le processus de prestation de serment pour un jeune cadre nécessite d’être inscrit au tableau d’ordre de médecins moyennant certains documents tels que, les diplômes, les relevés de côtes, les certificats de bonne vie et mœurs, extrait de casier judiciaire et autres à commander au niveau national ; ensuite prêter serment en province. Un processus jugé couteux en termes de temps et de moyens financiers pour les finalistes  de plus de quatre promotions de la  faculté  de médecine et sans lesquels ils ne peuvent ni faire le training ni exercer comme médecin.

Contacté, le responsable de l’ordre de médecins en province, Antoine Nfundiko, précise que le seul document exigé par sa structure pour la prestation de serment est le diplôme attestant la fin du cursus délivré par l’institution de provenance du jeune cadre. Nfundiko ajoute qu’après prestation de serment, son organe transfère le dossier du requérant à l’ordre de médecins à Kinshasa, qui à son tour, attribut le numéro d’ordre à ce dernier et c’est le même processus pour toutes les provinces. Celui-ci déplore le fait que les requérants s’en prennent à l’ordre plutôt qu’à leurs universités qui tardent à leur livrer des documents nécessaires pour la prestation de serment.