Sud Kivu : Les infirmiers déclenchent un mouvement de grève, la vie des malades en danger

Les professionnels de la santé encore en pleine manifestation ; les infirmiers ont annoncé à partir du 09 Juin, un mouvement de grève de trois jours jusqu’au vendredi 11 Juin 2021. Ces infirmiers réunis dans leur syndicat ’’union des infirmiers et infirmières du Congo section du Sud Kivu revendiquent l’alignement et le réalistement de la prime de risque du personnel de santé publique, Hygiène et prévention. Cette situation qui ne se passe pas sans conséquence risque d’affecter les habitants particulièrement ceux présentant quelques pathologie.

C’est depuis très longtemps que les infirmiers manifestent pour réclamer leur droit mais sans succès. En 2018, ils ont encore tenu une série des manifestations mais leurs cahiers de charge restent toujours classés dans les oubliettes.

Dans le passé, ces professionnels de la santé manifestaient tout en observant un service minimum, mais en cette période, ils haussent le ton et disent durcir ce mouvement pendant les trois jours.

D’après notre source, les infirmiers et infirmières demandent la mise en place du protocole d’accord  portant modalité de fonctionnement et de payement salarial des infirmiers.

Ils réclament aussi l’exécution des crédits budgétaires selon les catégories prévues par la loi des finances exercice 2021.

Le secrétaire exécutif de l’union des infirmiers et infirmières du Congo, section du Sud Kivu, fait savoir que c’est depuis très longtemps que les infirmiers sont clochardisés, malgré leur apport au sein des structures de santé.

Joto Byamungu indique que  tous les infirmiers seront absents dans des structures sanitaires durant les trois jours de grève.

« C’est depuis 2019, que nous avons eu a signé le protocole d’accord avec le Gouvernement ; dedans il y avait la loi de finance qui concerne tous les gaents de la santé et répartisse l’enveloppe de paiement, qui rép mais c’est protocole d’accord n’est pas respecté » regrette Joto Byamungu

Celui-ci demande à toutes les parties prenantes de s’impliquer pour que les autorités tant provinciales que nationales activent le processus afin que les infirmiers soient établis dans leurs droits au même titre que leurs collègues médecins.

De son côté, Joël Omari, un acteur de la société civile estime que le gouvernement a l’obligation d’accorder aux infirmiers un salaire décent pour qu’ils arrivent à subvenir à leurs besoins et ceux de leurs familles.

En réaction, le ministre provincial de la Santé, Cosmos Kusimwa a promis de se prononcer sur cette problématique prochainement.