Sud Kivu : Les journalistes victimes des crimes et violation de leurs droits
Les journalistes sont de plus en plus victimes des crimes et violation de leurs droits en plein exercice de leur travail au Sud Kivu. Nombreux d’entre eux sont enlevés, agressés, intimidés, d’autres sont tués pendant ou après une réalisation d’enquête ou de reportage.
Des chiffres alarmants ont été rapportés par les organisations des droits de l’homme et celles de défense des droits des journalistes.
Dans son rapport de 2018 sur la liberté de la presse et de l’expression, journalistes en danger, JED note plusieurs cas d’atteinte à la liberté de la presse en République démocratique du Congo.
54 journalistes arrêtés pour diverses raisons, 37 cas de censure ou de pression et trente journalistes menacés.
Ces chiffres dans divers territoires de la province du Sud Kivu corroborent avec d’autres cas rapportés dans plusieurs pays d’Afrique.
Au Sud Kivu, les journalistes traversent des difficultés énormes. Pendant cette période électorale, des journalistes sont interpellés par les services de renseignement, d’autres sont arrêtés par la police à chaque fois qu’il ya manifestation ou toute autre action des organisations de la société civile ou de mouvement citoyen.
D’autres encore sont enlevés par des personnes inconnues et retrouvées quelques jours après.
Le cas le plus récent est celui de Hassan Murhabazi, journaliste à la Radio Svein, enlevé à Bukavu le soir du 11 septembre et retrouvé abandonné quelques jours après dans le territoire de Kabare.
A ce cas s’ajoute ceux des journalistes interpellés par les services de l’ordre le 31 juillet 2018 lors de la marche des partis politiques, organisations de la société civile et mouvements citoyens revendiquant le respect du calendrier des élections en RDC.
Dans pareilles circonstances, les journalistes perdent leurs matériels de reportage et ne savent plus poursuivre leur travail. Notre source fait savoir que c’est depuis le 2 novembre 2013 date qui marque l’assassinat de deux journalistes de la radio France internationale, Gislaine Dupont et Claude Verlon que la communauté internationale a décrété le 2 novembre de chaque année une journée de lutte contre les crimes commis au journalistes dans le monde.
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