Sud kivu : Les militaires et policiers appelés à lutter contre les viols et violences sexuelles

Les militaires et policiers sont appelés à prévenir et lutter contre les violences sexuelles et celles basées sur le genre afin que les forces de l’ordre  de la République  ne soient plus citées sur la liste des auteurs de violences sexuelles et crimes contre l’humanité. Cet appel a été lancé par des officiers de l’armée et de la police lors d’une parade mixte policière et militaire organisée au terrain du camp militaire SAIO le vendredi 03 Septembre 2021, dans la ville de Bukavu.

Pendant cette cérémonie, plusieurs intervenants militaire et civiles ont tour à tour informé les hommes en uniforme  sur les violations des droits  des enfants commises par  les militaires lors les conflits armés, les formes de violences sexuelles et basées sur le genre dont sont accusés les militaires et policiers. Une situation qui a longtemps ternie l’image des forces de l’ordre de la RDC aux yeux des organisations des nations unies pour la défense des droits de l’homme.

Pour sa part, le colonel Batabombi Apanza Jean Daniel, représentant du président de la commission de lutte contre les violences sexuelles au sein FARDC, renseigne qu’il s’agit de la campagne nationale tolérance zéro lancé par le chef de l’Etat sur les violences sexuelles et qui se poursuit. Au Sud-Kivu, elle  sera sanctionnée par la signature de tous les officiers de l’armé d’un acte d’engagement pour prévenir et lutter contre les violences sexuelles.

Profitant de cette occasion, le commandant de la 33^ième Région militaire, le général Ngoy Kilubi Bob a rappelé aux militaires et policiers leurs missions régalienne celle de protéger la population et ses biens. Celui-ci a appelé ses éléments à la  discipline et au respect des droits de l’homme.

Le commandant de la 33^ième Région militaire Sud-Kivu et Maniema a vivement condamné la dissipation des munitions de guerres par des policiers et militaires indisciplinés, l’ivresse en publique, la politisation de l’armée avant de clôturer par l’amour à la patrie.

Cette activité a connu la participation de plusieurs officiers supérieurs et subalternes de la FARDC et PNC Sud-Kivu, le service de la protection d’enfant à la Monusco  et les membres du bureau de coordination de la société civile de la province.