Sud-Kivu : Les partis politiques appelés à privilégier les candidatures féminines aux sénatoriales

La clôture de l’opération du dépôt des candidatures pour les élections des sénateurs, gouverneurs et vices gouverneurs est renvoyée au 4 février prochain.

Initialement prévue pour ce mercredi 30 janvier, cette opération est reportée suite aux contraintes techniques et opérationnelles selon la CENI à l’issue d’une plénière tenue le mardi à Kinshasa.

 

Le secrétaire exécutif provincial de la CENI/Sud-Kivu s’est réservé de tout commentaire. Cependant, d’autres sources au sein de la CENI précisent que l’élection des sénateurs, initialement prévue le 6 mars interviendra le 14 mars. Le même jour, la CENI annoncera les résultats provisoires, renseignent nos sources.

De même, l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces, initialement prévue le 18 mars est fixée au 26 mars cette année et l’annonce des résultats provisoires est prévue le même jour selon le calendrier électoral réaménagé.

Pour les sénatoriales, plus de 30 formulaires ont été retirés, mais seulement deux ont été déposés au Bureau de Réception et Traitement des candidatures, BRTC jusqu’à la soirée du mardi 29 janvier, et aucun dossier de femme reçu.

La porte-parole du mouvement Rien sans les femmes, Solange Lwashiga jointe au téléphone reste optimiste et en appelle à une implication des responsables des partis politiques pour privilégier les candidatures féminines.

« Il faut qu’au niveau des partis politiques, qu’ils accompagnent les ambitions politiques des femmes et des hommes de manière équitable. […] Qu’on cesse  de gérer les ambitions politiques des congolaises et congolais sous le patriarcat. Tant que les partis politiques ne comprendront pas l’égalité de participation homme – femme, la question de la participation politique de la femme rencontrera toujours des défis énormes. » Fait-elle savoir.

Lwashiga estime que les défis à relever restent encore énorme, afin d’améliorer la représentativité des femmes au sein des instances décisionnelles publiques, d’où, elle en appelle à une conscience collective de toutes les couches de la population.

 Notons que depuis l’organisation des premières élections démocratiques en République démocratique du Congo en 2006, c’est la première fois que l’on va assister à l’alternance à la Chambre haute du Parlement.

Joseph-Ryan Nkoy