Sud kivu : Les partis politiques invités à améliorer la représentativité de la femme au sein de leurs formations politiques

La représentativité de la femme reste faible dans la majorité des partis politiques en province. Non seulement moins nombreuses dans les partis politiques, celles qui y militent occupent des postes moins stratégiques. Dans le souci d’améliorer la représentativité de la femme, des organisations des droits humains et des femmes en particulier continuent de sensibiliser les membres des partis politiques sur le bénéfice de la représentativité de la femme au sein de leurs partis politiques.

A Bukavu au cours d’une journée de réflexion organisée par l’organisation Women for women , ce 14 novembre, sur la représentativité de la femme, les responsables et cadres des partis politiques se sont engagé à renforcer la capacité des femmes membres de partis  politiques afin qu’elles occupent des instances de prises de décisions dans la province du Sud-Kivu.

Au cours de cette activité, l’accent a été mis sur la contribution dans la lutte contre les violences faites aux femmes afin de proposer des actions de plaidoyer au niveau provincial et national en faveur de la femme.

Les participants ont échangé  sur les obstacles qui freinent l’émergence politique des la femme, notamment  la maternité de la femme, le faible taux des femmes instruites et leurs nombres réduit dans les partis politiques.

Face à cette situation inquiétante, les participants se sont décidés de sensibiliser les femmes à adhérer dans les partis politiques afin qu’elles relèvent les défis du faible taux de représentation de la femme dans les postes décisionnels.

La coordonatrice chargé de plaidoyer au sein de women for women, Chantal Kizungu indique que les membres des partis politiques ont demandé que women for women les appuient dans la capacitation des femmes au sein de leurs partis politiques. Des membres des partis politiques ont souhaité voir prochainement des partis politiques dirigés seulement par des femmes confie Chantal.

Cette activité a été organisée en consortium avec l’association des femmes des médias, l’association des femmes juristes du Congo et l’observatoire de la parité.