Sud-Kivu : L’état Congolais appelé à une prise en charge holistique et efficace des survivantes de violence sexuelle

Réunit autour du thème : « Pour une réparation efficace et durable des survivantes des violences sexuelles liées aux conflits Â», les autorités politico-administratives, les leaders, les avocats et représentants des organisations demandent à l’Etat la réparation et le rétablissement des victimes dans leurs droits. C’est à l’issue d’une table ronde organisée par l’Association des Femmes des Médias, AFEM à Bukavu par le soutien financier de la Coopération Suisse, dans le cadre du projet de prévention et d’accompagnement psychosocial des femmes et des filles victimes des violences sexuelles et basées sur le genre, dans le cadre du programme Psychosocial Régional.

Après être édifiés sur différents thèmes liés aux violences sexuelles et celles basées sur le genre, les conflits, les types de réparation des victimes, les actrices et acteurs à la table ronde recommandent à l’Etat congolais de veiller à la réparation des victimes, de sanctionner les auteurs.

Par ailleurs, ces derniers fustigent du fait que plusieurs victimes restent sans réparation et leurs bourreaux impunis, une situation qui donne un sentiment de rejet, de manque de confiance aux institutions judiciaires ou encore une faible considération.

Ils montrent la nécessité d’une réparation efficace des victimes directes voire indirectes de ces violences et violations des droits humains. Ils donnent le cas d’une femme survivante d’un viol devant son mari, ses enfants, sa famille et d’autres membres de sa communauté, non seulement que la femme a été traumatisée, mais aussi toutes les personnes qui l’entourent, à des degrés différents.

D’Autres recommandations des actrices et actrices à la table ronde sur la réparation des victimes

A tous les niveaux, à chaque personne selon son pouvoir de prévenir les conflits et de lutter contre les violences sexuelles et celles basées sur le genre, les participent demandent un combat commun et la prise de conscience de ces violations sur les citoyens que la nation.

Ainsi, ils, elles demandent aussi que cette présente loi sur la réparation des survivantes liées aux conflits puisse tenir compte aussi des victimes des violences sexuelles,

Dans la foulée, ils, elles demandent que la gratuité des soins de santé aux femmes victimes des violences sexuelles, mais aussi l’éducation des enfants issus de ces violences sexuelles.

Par ailleurs, ces participantes et participants demandent la construction des monuments et la réhabilitation de ceux existants. La rédaction des livres sur les victimes et la vulgarisation de la loi sur la réparation des victimes liées aux conflits par l’Etat congolais.

Parmi leurs recommandations, ils, elles demandent aussi l’existence d’une politique d’inclusion selon les besoins réels des victimes ou encore d’allouer le moyen pour leur dédramatisation, mais aussi d’avoir une équipe de gestions de fonds au profit des victimes constituées des représentants de l’Etat, des victimes et de la société civile.

Enfin, à l’Association des Femmes des Médias, AFEM qui a facilité l’organisation de cette table ronde inclusif et interactif, le 29 décembre 2022, ils, elles demandent l’organisation d’une autre séance de relecture de cette proposition de loi afin d’apporter d’autres éléments au profit des victimes.

Déo CIKURU