Sud kivu : L’UNPC demande la démission du chef de division de la communication et médias, Napoléon Lukambo

L’Union nationale de la presse du Congo, UNPC demande la démission du chef de division ad intérim en province, Napoléon Lukambo Kisala, qu’elle accuse de mauvaise collaboration avec des médias, la surfacturation des maisons de presse et violations des droits des journalistes. Cette corporation rappelle que les professionnels des médias ont les droits d’exercer leur profession sans menaces, intimidations ou autres formes d’atteintes, mais aussi, que ces organes ont droit à l’exonération.  

L’union Nationale de  la Presse du Congo, UNPC section du Sud – Kivu demande le désaveu  sans condition du chef de division ad intérim provincial ayant en chargé les communications et médias, Napoléon LUKAMBO KISALA.

Dans une déclaration lue à l’intention des journalistes des différents médias de Bukavu, le mardi 21 juillet, l’UNPC charge le chef de division médias de plusieurs griefs dont l’atteinte à la liberté de la presse et du journaliste, la non prise en compte du travail des médias dans la province, la transmission des rapports non conformes aux autorités provinciales.

L’UNPC indique encore que le chef de division ad intérim crée un conflit entre les médias et les services d’assiette en province c’est qui est supposé être à l’origine de la surfacturation des taxes soumises aux maisons de presse au Sud Kivu.

Le président de l’UNPC section du Sud Kivu, Darius Kitoka, indique que cette situation ne permet pas aux médias de faire correctement leur travail et demande aux autorités de prendre des mesures qui s’imposent pour faciliter le travail aux professionnels de la presse.

« Nous exigeons, dans quarante-huit heures, la démission du chef Napoléon Lukambo qui crée un climat presque des mésententes entre les médias et gouvernement provincial. Nous demandons au Gouverneur d’exiger sa démission, car ce dernier ne veut pas ni conseils, ni dialogue Â» confie Darius Kitoka

Darius Kitoka fait savoir que cette déclaration intervient après plusieurs interpellations à l’endroit du chef de division mais qui n’ont pas abouti à des réels résultats.