Sud kivu / Maître Pascal Mupenda : la grève des magistrats accentue des arrangements à l’amiable
Des magistrats et juges grévistes revendiquent l’amélioration de leurs conditions salariales et le prélèvement de l’IPR à hauteur de 12 pourcent sur leur salaire au lieu de 3 pourcent tel que dit dans la loi budgétaire de cette année.
Une grève nationale lancée par leur syndicat, le SYNAMAC depuis la ville capitale Kinshasa.
Des magistrats du ressort de la cour d’appel du Sud Kivu durcissent leur mouvement de grève amorcé depuis le 11 février de cette année 2020.
Une semaine après le début de cette grève, les activités tournent au ralenti dans cette haute instance de la justice au Sud Kivu, on peut encore observée ce 20 février.
Aucun magistrat ni juge n’est visible à la cour d’appel de Bukavu. Seuls certains agents du greffe et des services d’appoint sont visible aux bureaux et dans la cour du tribunal.
Une grève qui ne passe pas sans conséquence estime, le chargé des programmes national de PPI, une organisation de non gouvernementale de défense des droits de l’homme, Pascal Mupenda.
« Ce sont des justiciables qui vont plus souffrir et surtout ceux qui sont en détention préventive. Il y a beaucoup de conséquences, telle que la justice populaire » confie Pascal Mupenda
Celui-ci estime que la grève des magistrats et juges accentue en ce jour des arrangements à la amiable et la justice populaire au sein de la communauté, or des arrangements à l’amiable favorise l’impunité, estime-il.
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