Sud Kivu : Moins de filles accèdent encore à l’éducation

L’accès à l’éducation des jeunes filles demeure un problème dans la province du Sud Kivu ; très peu de jeunes filles finissent leur cursus scolaire jusqu’à l’université où dans les institutions supérieures. Elles sont confrontées à plusieurs difficultés qui les empêchent d’évoluer, une situation qui s’amplifie dans les territoires que dans les entités urbaines.

Au Sud Kivu et particulièrement dans les territoires, l’accès des filles à l’éducation reste un défi majeur pour la promotion des droits des femmes et l’émergence des filles en particulier. Cette problématique est à l’origine de plusieurs conséquences sur la vie des jeunes, dont la faible qualification.

Dans les territoires de la province du Sud Kivu par exemple, l’éducation des jeunes filles est dans les oubliettes et d’autres contrées, les garçons sont favorisés en matière d’accès à l’éducation.

La convention internationale relative aux droits des enfants en son article 28 reconnait le droit d’accès à l’éducation à tous les enfants filles tout comme garçon dans une parfaite égalité.

La Constitution de la RDC garantit l’accès égal entre filles et garçons à l’éducation, à travers la récente déclaration du Président de la République, qui prône la gratuité de l’enseignement de base, rassure que tous les enfants doivent accéder à l’enseignement surtout celui de base.

Des campagnes menées sur l’ensemble du pays et au Sud Kivu, des organisations internationales et locales ont renouvelé leur serment pour une éducation équitable à tous les enfants.

Cette situation du non accès à l’éducation par les jeunes filles fâche les structures des jeunes.

La Présidente du Conseil Provincial des Jeunes, Joëlla Neema Sambo estime qu’il est  inadmissible que les droits des filles continuent d’être bafoués par des acteurs, qui devraient en principe les protéger

Elle indique que plusieurs facteurs concourent au non respect du droit d’accès des enfants à l’éducation. C’est notamment le mariage précoce, les coutumes rétrogrades et non favorables à la femme, la pauvreté, l’activisme des groupes armés, ainsi que l’absence des infrastructures scolaires dans la province.