Sud Kivu : Moins de filles terminent le cursus scolaire
La problématique d’abandon des cours par des filles demeure un problème dans les territoires de la province du sud kivu. Un effectif important d’élèves filles est enregistré à chaque rentrée scolaire, mais très peu parmi elles, finissent l’année scolaire. Dans la plupart de cas, au fur et à mesure que les filles évoluent d’une institution à une autre leur nombre diminue.
Au cours de l’année scolaire 2018-2019, seules deux mille nonante neuf filles sur un total des garçons évalué à vingt mille cinq cents soixante à l’école primaire.
Cette même réalité s’observe à l’école secondaire où quatre mille cent filles ont achevé l’année scolaire différemment de nombre des hommes qui atteint quatorze mille cent soixante quatre.
Certaines causes d’abandon d’études des filles
Plusieurs observateurs et analystes mettent en cause certaines coutumes qui discréditent la femme à l’intérieur de la province et ce malgré des séances des sensibilisations amorcées par des organisations non gouvernementales et celles de la société civile.
La même source parle de l’insuffisance et de la distance que parcourent les enfants pour atteindre les institutions supérieures et universitaires dans les territoires de la province.
L’enseignante à l’EP Cirhundu, Cinama Rosine, une école des filles située dans le groupement de Burhale, signale que plusieurs familles dans cette entité font face à un problème de manque de moyen financier ce qui conduit à l’abandon des enfants en ces écoles.
Elle parle également des mariages précoces en milieux ruraux qui ne permettent aux enfants filles d’évoluer dans leurs études.
Relever les défis
Cinama Rosine interpelle également les écoles et institutions catholiques et protestantes qui n’admettent pas les élèves filles ayant contracté des grossesses avant d’achever leur parcourt scolaire et cela contrairement aux garçons.
Une certaine opinion pense que les enfants filles ou garçons étant des êtres détenant les mêmes droits et devoirs devraient bénéficier d’un même traitement en matière de l’éducation. A défaut de cela la lutte pour participation des femmes à des postes de prise de décision ne sera qu’une chanson sans effet.
Face à cette situation le chef de la division de l’enseignement primaire et secondaire, EPSP Walungu 4, demande aux parents d’investir dans l’éducation de leurs enfants filles pour leur meilleur avenir.
Anicet Rwakasole découragent des parents qui privilégient les enfants garçons au détriment des filles pourtant elles ont besoin également d’évoluer.
Rwakasole recommande aussi à tous les partenaires dans le secteur de l’éducation de multiplier les séances de sensibilisation au près des parents et les filles elles mêmes pour qu’ils comprennent l’importance de scolariser tous les enfants sans aucune discrimination.
A quelques jours de la rentrée scolaire, il demande aux parents de prendre toutes les dispositions pour garantir un bon suivi et accompagnement pour l’éducation de leurs filles.
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