Sud Kivu : Moins de parents enregistrent leurs enfants à l’Etat civil

Des enfants ne sont toujours pas  enregistrés à l’Etat civil au Sud kivu, et cela malgré l’existence des registres d’enregistrement  dans plusieurs hôpitaux et communes de Bukavu. Cet enregistrement  gratuit qui est une garantie juridique pour l’enfant continue de poser problème dans la province où souvent certains parents négligent cet enregistrement . Une situation que dénonce des défenseurs des droits de l’enfant qui selon eux privent l’enfant de beaucoup de ses droits.

  L’enregistrement des enfants à l’Etat civil  demeure un problème au Sud-Kivu en général et dans la ville de Bukavu en particulier, alors que cet  acte détermine à l’enfant son appartenance familiale  et lui reconnait la nationalité.

Ce geste posé par les parents  permet  Ã©galement aux enfants de jouir de tous les droits ; mais fort malheureusement dans la ville de Bukavu et dans certains territoires du Sud-Kivu, nombreux enfants ne sont toujours pas enregistrés suite à l’ignorance plusieurs parents.

Selon un constat fait par la rédaction de votre radio la plupart  de ces enfants sont nés des familles monoparentales et des couples n’ayant pas contracté des mariages civils.

Le constat fait démontre aussi que faute de vulgarisation suffisante sur l’importance et les modalités d’enregistrement des enfants à l’Etat civil, d’autres parents craignent des frais à payer, pourtant l’enregistrement des enfants à l’état civil dans le délai reste gratuit.

Le président du tribunal pour enfant, Hilaire Mwepu, indique que malgré plusieurs campagnes de sensibilisation menées par différentes organisations en collaboration avec le gouvernement provincial, l’enregistrement des enfants à l’état civil reste bloqué par les us et coutumes et cela malgré une durée de 90 jours accordée.

Hilaire Mwepu précise que ce geste est  un moyen d’identification  des enfants et les parents doivent en prendre conscience.

Il précise que des postes d’enregistrement des enfants à l’état civil ont été installés  dans certains hôpitaux de la ville de Bukavu afin de faciliter la tâche aux parents et les inciter à faire enregistrer leurs enfants dans les trois mois qui suivent la naissance.