Sud Kivu/Mwenga : AFEM déplore les mauvaises conditions de travail des femmes dans le carré minier de Kadumwa
Les conditions de travail des femmes dans plusieurs carrés miniers dans la province du Sud Kivu restent déplorables. Non seulement mal payées, mais font face à plusieurs violations des droits humains. Dans le site minier de Kadumwa en territoire de Mwenga où plusieurs y travaillent comme portefaix, ces dernières font face au manque d’eau, elles sont sujettes aux injures et parfois victimes des violences sexuelles et celles basées sur le genre.
Ces femmes dans le carré minier à la recherche de la survie de leurs familles, elles passent les jours en train d’exercer des lourds travaux, de puiser de l’eau, de casser les pierres et de transporter certains produits.
L’Association des Femmes des Médias, AFEM qui a fait ce constat via ces noyaux clubs d’écoute du milieu, déplore aussi le fait que ces dernières exercent dans un environnement qui ne respecte pas les besoins spécifiques des femmes.
Cette organisation fustige le fait que le manque d’eau les expose à plusieurs maladies et d’autres conséquences. Parmi les maladies génitales comme des infections et les maladies dites des mains sales chez les enfants.
De son côté, Serge Namira, membre de la société civile dans le secteur minier précise que la société civile continue de travailler dans ce secteur afin de lutter contre la discrimination dont sont victimes plusieurs femmes éligibles dans le site d’exploitation.
Kadumwa, est un site minier situé à Mwenga et regorge plus de 5.000 creuseurs parmi lesquelles 125 femmes. Il reste un endroit où plusieurs femmes et parfois avec leurs bébés y travaillent juste dans le souci de subvenir aux besoins de leurs familles.
Parmi les 125 femmes rencontrées dans les sites de KADUMWA, seules 4 sont détentrices des puits d’exploitation d’or dans ce site situé à LUHWINDJA en territoire de MWENGA. Les autres puits sont réservés aux hommes.
Femmes dans les carrés miniers exposées à plusieurs violations des droits humains
Ces femmes sont utilisées comme portefaix, casseuses des pierres, d’autres encore puisent de l’eau les jours comme les nuits. La plus part d’entre elles sont victimes des violences sexuelles et basées sur le genre, viols, discriminations et l’exploitation sexuelle par certains hommes creuseurs.
Parmi ces femmes, certaines passent des journées entières entrain de sécher le sable, d’autres les transportent en escaladant des collines en longueur des journées.
Nombreuses entre ces femmes sont des filles mères, femmes abandonnées qui, économiquement restent faibles, elles n’ont pas leurs propres puits d’exploitation et sont obligées de travailler pour les propriétaires des puits qui les traitent de tous les noms.
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