Sud Kivu : Plus de 17.000 cas de M-Pox enregistrés à la 49ème semaine

Des statistiques qui ont été présentées par la Division Provinciale de la Santé DPS, jeudi 19 décembre 2024, des données qui concernent la semaine 49.

C’est pourquoi, les  organisations partenaires de l’UNICEF dans le secteur santé et communication se sont réunis dans un atelier de formation organisé par le comité provincial de coordination et de Suivi CPCS avec l’appui de l’UNICEF.

Pour docteur Nicole Mbayo, agent à la DPS et l’une des panelistes du jour, la Division Provinciale de la Santé DPS se heurte à certains défis dans la riposte contre M-pox notamment l’accès difficile des vaccins, le manque d’un test rapide sur le terrain.

Elle indique que la recherche du réservoir de virus et trouver des moyens pour assurer les investigations figurent aussi parmi les défis.

Nicole Mbayo regrette de constater le relâchement observé par plusieurs membres de la communauté sur la prévention, pourtant le Sud Kivu reste l’épicentre de la RDC avec les zones de santé  les plus touchées comme  Miti –Murhesa dans le territoire de Kabare qui vient en tête, avec d’autres cas à Nyantende.

Elle est suivie de la ville de Kamituga dans le territoire de Mwenga, Uvira, dans le territoire qui porte le m̻me nom et Kimbi РLulenge dans le territoire de Fizi ainsi que Nyangezi dans le territoire de Walungu.

De son côté, Aimé Kasereka, responsable de la communication à l’UNICEF, partenaire de l’état Congolais fait savoir que les communicateurs ont 3 missions importantes à remplir pendant cette période de l’épidémie.

Il s’agit de sensibiliser les membres de la communauté sur le danger que présente M-Pox, détecter les cas suspects afin  de les orienter  au centre de prise en charge le plus proche.

Aimé Kasereka ajoute que sa structure à travers ses différents partenaires exploitent certaines stratégies de communication entre autres, les médias, les influenceurs, les plaidoyers avec les leaders locaux, autorités politico –administratives et l’engagement communautaire.

Les participants et participantes à cet atelier de formation disent être satisfaits de ces assises qui viennent ajouter un plus à leurs connaissances sur la maladie de M-Pox.

Espérance WABATINGA