Sud kivu : Plus de mille femmes et filles violées à Shabunda, signalent des organisations des droits humains

Les femmes et filles continuent d’être victimes des violences sexuelles, où des organisations des droits font une recrudescence des cas dans les territoires du Sud kivu, comme Shabunda. Dans cette partie, ces structures font état des victimes directes et indirectes, où plus de mille femmes et filles ont été violées et consultées, depuis Août 2020. 

Environs 2000 femmes et filles ont été victimes directes et indirectes des viols et violences sexuelles dans le territoire de Shabunda depuis Août 2020, parmi ces victimes, 650 ont été suivies à plusieurs reprises.

Le cas le plus récent est celui d’une fillette de 7 ans qui a été victime de viol par un jeune garçon d’environs 22ans le mois dernier.

Ces informations ont été livrées à la presse lors d’une descente de suivi des actions menées par le consortium BCNDH, UNESCO et OIM à Shabunda dans le cadre de son projet Women of Shabunda.

Le docteur Homer Kishimbi  de la  Clinique mobile de la MONUSCO à Shabunda  Bamuguba sud indique que ces violences sexuelles sont perpétrées le jour comme la nuit par les groupes armés et certains membres de la communauté.

Les membres de ces groupes armés brulent les maisons des paisibles citoyens, pillent, tuent  et finissent par violer les femmes et filles.

Cet activisme crée les victimes directes et indirectes, situation qui est à la base de traumatisme au niveau physique et psychologique, des grossesses précoces, des conflits tribaux, et de cas troubles en familles.

De son côté, le chef de bureau de la MONUSCO au Sud Kivu, CARNA SORO renseigne qu’à travers la Clinique mobile, les victimes sont prises en charge psychologiquement, médicalement, économiquement et la réinsertion sociale.

Cette activité a réuni certains journalistes, des humanitaires et membres de la société civile du sud Kivu.