Sud-Kivu : Plus de mille huit cents membres, des femmes en majorité, accompagnés par CAPAFB dans le secteur de l’agriculture

La garantie de la sécurité alimentaire reste capitale pour la survie des ménages et contribue au développement d’une nation selon les Nations-Unies. C’est dans cet idéal que La coopérative agro pastorale à l’auto promotion de la femme à la base CAPAFB accompagne  au moins mille huit cents ménages en agriculture dans différents territoires de la province du Sud-Kivu. A majorité des femmes, ces dernières sont accompagnées notamment via un appui en intrants agricoles, des séances de formation,…Ainsi, une partie de la production agricole est vendue, consommée par des ménages et garder dans la coopérative agricole.

Selon la Coordonnatrice de cette structure d’appui au développement, Nathalie MUFURUME, l’objectif de CAPAFB est d’amener des personnes à cultiver afin de contribuer à leur propre développement intégral.

Par ailleurs, elle indique que le souci est de former les villageois sur des nouvelles techniques agricoles, d’amener la population à augmenter leurs productions agricoles, afin de consommer une partie, mais aussi vendre une autre partie, et conserver si possible une autre.   

« Nous espérons qu’avec l’appui de la CAPAFB aux ménages qui cultivent, il y aura une augmentation de la production agricole. Avec ce résultat, les produits agricoles peuvent encore quitter les villages vers les villes, ainsi combattre la malnutrition et la pauvreté Â» confiante Nathalie MUFURUME

L’organisation du travail des ménages impliqués dans l’agriculture

Selon les membres de CAPAFB, ils sont organisés dans une coopérative. Avec les organisations paysannes, OP sont à leur tour regroupées   dans une association appelée ACAPAFB (L’Association caritative et Agro-pastorale visant l’auto promotion de la femme à la base). Dans cette dernière, ils développent des projets agricoles puis viennent vendre une partie de leurs produits dans la coopérative.

Avec des boutiques d’intrants agricoles, où se fait aussi la multiplication des semences,  ils indiquent que ces dernières facilitent la distribution des semences aux organisations paysannes, puis chaque membre va alors planter au niveau de son champ dès la saison culturale.

Des responsables de CAPAFB qui accompagnent ces ménages signalent qu’ils travaillent aussi en partenariats avec des églises, deux écoles agricoles, la fondation KATETA, les autorités locales du milieu,…

Rayon d’actions et accompagnement

Les responsables de CAPAFB indiquent qu’ils concentrent davantage leurs actions, notamment pour cette saison B, au niveau de Burinyi, Luwinja , Kaziba , Kabare,…

Selon CAPAFB, au niveau de Birava, Ngweshe, Kavumu, des ménages sont appuyés aussi par la distribution des semences agricoles :  des haricots, des boutures des maniocs, des maïs, …

Difficultés et recommandations

Nathalie MUFURUME fait savoir que CAPAFB fait face au manque d’outils aratoires pour doter ses membres. Elle sollicite plus de soutient de l’Etat congolais et d’autres organisations qui interviennent dans le secteur agropastoral. 

Par ailleurs, elle sollicite le soutien de ses partenaires comme : IITA, CIAT, RIKOLTO, l’inspection de l’agriculture, CENACEM,…

Elle salue l’appui du gouvernement Congolais par son appui par des semences : maïs, haricots et soja . Dans la foulée, elle remercie aussi son partenaire CIAT via le projet women for beans, avec l’octroi de deux hectares à CAPAFB, qui a permis de produire plus  puis distribuer aux ménages.    

Aux femmes, Nathalie MUFURUME continue de leur demander de ne pas se sous-estimées, mais d’aller de l’avant. Une femme qui se donne au travail peut transformer son entourage et aller de l’avant. D’où l’appel à s’unir, de combattre la faim et pauvreté, dit-elle.

Au gouvernement Congolais, elle sollicite plus de sécurité des personnes et de  leurs biens, la réhabilitation des routes de desserte agricole, l’appui aux associations des femmes dont celles qui travaillent dans l’agro pastoral.  

Aux partenaires anciens que nouveaux, de continuer à appuyer CAPAFB, mais surtout financer le projet d’élevage de leur coopérative afin de permettre aux ménages qu’elle accompagne de combiner l’élevage et l’agriculture.      

Deo CIKURU

  ;