SUD-KIVU : Plus de quatre cents cas des VSBG et cents d’accusation de sorcellerie des femmes, AFEM recommande l’implication de tous dans la lutte

Posté par  Cikuru Kadjunga   à       1 année ago     362 Views     Laisser vos impressions  

Cette recommandation vient d’être donnée au cours d’une conférence de presse organisée par l’Association des Femmes des Médias, AFEM. C’était au cours de la présentation de son feuillet d’information sur les cas d’incidents d’insécurité et violences sexuelles et basées sur le genre rapportés de Janvier en Avril 2023.                                                                    Dans la foulée, cette structure de défense des droits de la femme recommande la fermeture des chambres des prières,  la sécurité de la population et ses biens. Aussi, elle demande d’adapter certaines normes religieuses rétrogrades aux lois qui promeuvent les droits des femmes. Et enfin, aux médias de produire des contenus qui tiennent compte de la lutte contre les violences sexuelles et celles basées sur le genre.                                                                                                      

Au cours des échanges, les participants recommandent à AFEM d’étendre ses activités de monitoring sur des cas d’incidents dans d’autres coins de la province du Sud-Kivu. Ils estiment que dans ces parties, il y a plusieurs cas des violations des droits de l’homme en général, et de la femme en particulier.

Le journaliste Divin CIRIMWAMI du Free Media demande aux membres des Noyaux Clubs d’Ecoute d’AFEM de mettre régulièrement à la disposition de la presse,  les données sur les violations des droits de la femme.

De son côté, Altina RUTAHA de la Radio Universitaire ISDR Bukavu propose à AFEM d’organiser plus des séances de formation au profit des membres des noyaux clubs d’écoute sur les notions des droits de l’homme. C’est notamment sur l’héritage, la justice et la transformation des conflits.

Pour sa part, Henriette SIFA de la radio NENO LA UZIMA de s’investir dans le plaidoyer des chambres de prière, qui sont à la base des accusations de sorcellerie des femmes dans différentes communautés.

Présente dans la conférence de presse, l’une des membres à la base de la création d’AFEM, Chouchou NAMEGABE estime que la justice a un grand rôle pour combattre ces cas des violations des droits de la femme.

« â€¦Je recommande à la justice de punir tout cas des viol et violences sexuelles contre la femme. Déjà un seul cas, c’est un grand danger et pour la femme, que la communauté entière. La femme c’est la vie, l’éducatrice et la pourvoyeuse de nos familles,… Â» confie Chouchou NAMEGABE

Par ailleurs, celle-ci invite des professionnels des médias d’user de leur pouvoir pour sensibiliser les communautés sur le respect des droits de la femme, la lutte contre des accusations de sorcellerie des femmes,…

Et de son côté, Alice KUBE de l’AFEJUCO demande aux chevaliers de la plume de faire des violences sexuelles et celles basées sur le genre leur priorité dans le cadre de a production des émissions et animations d’antenne.

En tout,  AFEM recommande aux autorités politico-administratives et judiciaires de promulguer l’édit portant interdiction de la justice populaire et d’éradiquer des groupes armés. Aux autorités coutumières d’impliquer les femmes dans la gestion de l’entité.

Par la suite, aux organisations de sensibiliser des communautés sur le rôle des femmes dans le processus de paix et de sécurité. 

Cette rencontre, du 12 Mai 2023, qui a réuni des professionnels des médias, des acteurs de la société civile, des membres des noyaux clubs d’écoute s’inscrit dans le cadre du projet : « Promotion des droits des femmes au Sud-Kivu à travers les actions de prévention et lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre pour la consolidation de la paix Â» avec l’appui de GIZ.

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