Sud Kivu : Le protocole de Maputo reste encore moins connu par certaines personnes
Le protocole relatif aux droits de la femme Africaine dit protocole de Maputo qui prône le  droit à la santé et au contrôle des fonctions de reproduction des femmes en autorisant particulièrement l’avortement médicalisé reste méconnu par une grande partie de la population du Sud-Kivu, en dépit de nombreuses séances de sensibilisation faites par des organisations féminines.
La RDC figure parmi les 6 pays, plus gros contributeurs à la mortalité maternelle et dont les avortements clandestins en sont une des raisons.
Pourtant au Sud-Kivu, le protocole de Maputo qui prône le droit à la santé et au contrôle des fonctions de reproduction des femmes, souffre encore d’application au moment où la question des viols demeure une réalité dans la province.
Une situation qui expose beaucoup de femmes et des filles surtout à des conséquences graves qui ont très souvent entrainé la mort à en croire la coordonnatrice de la solidarité des femmes pour le développement intégral SOFEDI, Viviane Sebahire.
Viviane précise que l’avortement médicalisé selon l’article 14 du protocole de Maputo est autorisé en cas d’agression sexuelle, de viol, d’inceste et lorsque la grossesse met en danger la santé mentale et physique de la mère ou la vie de la mère ou du fœtus
Celle-ci en appelle à la mise en place des mesures d’application de ce protocole et à l’implication des autorités compétentes pour sa vulgarisation à tous les niveaux de la province.
Le protocole de Maputo a été publié dans le journal officiel congolais depuis le 14 Mars 2018, acte qui le rend opposable à tous mais dont sa mise en application pose jusqu’aujourd’hui problème.
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