Sud Kivu : Quatre femmes accusées de sorcellerie, kidnappées, viennent d’être libérées grâce au plaidoyer d’AFEM

Posté par  Cikuru Kadjunga   à       3 années ago     554 Views     Laisser vos impressions  

Quatre femmes, qui étaient accusées de sorcellerie et kidnappées par des éléments Raiya Mutomboki, viennent d’être liberées à kalonge, dans le territoire de Kabare. Cette libération intervient après une longue période de plaidoyer menée par l’Association des femmes des médias, via son Groupe d’Alerte Précoce avec des autorités locales la  Communauté Buuma Bwebatembo.

Quatre femmes accusées de sorcière et enlevées depuis lundi 04/01/2021 ont été relâché le week-end passé et leurs maisons seront  construites dès cette semaine dans le sous village de Mutale et celui de Mwanga.

Ceci est le résultat d’un plaidoyer mené par le Groupe d’Alerte Précoce, GAP/kalonge, la  Communauté Buuma Bwebatembo et les chefs de ces deux sous villages depuis ce vendredi 22/01/2021.

Leurs voisins s’engagent à ne plus les accusé de sorcière mais feront recours à la coutume comme la loi est muete quant à la sorcellerie nous a  déclaré un habitant de Mutale. Pour Keteuaabi Nyakataba vice-président de la communauté Buuma Bwebatembo à Kalonge et ayant fait partie de la délégation, l’implication du GAP/Kalonge dans la résolution des conflits à Kalonge s’avère important et loue l’accompagnement de AFEM/MAMA RADIO  sollicitant plusieurs formations sur la médiation communautaire.

Un commandant RM met en garde toute personne qui les accusera d’enlever les sorcières car dit-il qu’ils sont toujours alertés par les habitants qu’ils viennent en secours surtout que l’entité n’a pas ni police ni armée conclu le commandant Meno Mambene basé à Mutale et qui nous a remis les 4 femmes sans condition. L’une d’elles se réjouit bien qu’elle n’est pas du tout assurée de sa sécurité à Mutale. Elle pourrait se déplacer d’ici là vers un lieu plus sûre estime elle. Une cérémonie d’enlever le Cihereko  (signe de saisi par force  magique) dans leurs parcelles et champs s’en est suivi tard vers 18h30. Une manière de leur dire bon retour au village.

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