Sud-Kivu : AFEM, REVI, RFDP, KJN, Fondation Panzi, des organisations disent non au troisième mandat de Kabila

Plus de 150 organisations ont signé le lundi 04 juin à Kinshasa une déclaration pour dire non au troisième mandat du président actuel de la République démocratique du Congo Joseph Kabila.

Sur l’entête de ce document dont copie est parvenue à www.mamaradio.info on pouvait lire : « Non à un 3ème mandat pour le président Joseph Kabila ! Non au changement de la constitution ! Oui à la tenue des élections crédibles, transparentes, honnêtes et inclusives conformément à l’accord de la Saint Sylvestre ! Oui à l’ouverture de l’espace des libertés publiques et la libération des prisonniers d’opinion ! ».

Deux jours après, différentes organisations Å“uvrant dans la province du Sud-Kivu viennent de s’ajouter aux 176 autres au niveau national en emboitant les pas. Parmi ces organisations on peut citer l’association des femmes des médias, AFEM, le réseau des victimes de l’insécurité au Congo, REVI, Vision sociale, le bureau de coordination de la société civile, la nouvelle dynamique de la société civile, la fondation Panzi, Karibu jeunesse nouvelle, KJN et bien d’autres.

Ces signataires formulent des doutes quant à la volonté réelle et  la capacité de tenir les élections promises dans six mois. Cela, à cause des certains éléments sombres repris dans la déclaration des organisations de la société civile et des mouvements citoyens fait savoir Clarisse Awa N’Ibanba coordinatrice du REVI.

C’est comme par exemple le fichier électoral jugé peu crédible et peu fiable, la loi sur la répartition des sièges peu valide, le recours à la machine à voter, mais aussi la très faible exécution du plan de décaissement des fonds pour les élections.

Ces organisations exigent la tenue des élections en décembre prochain conformément au calendrier de la commission électorale nationale indépendante, CENI. Elles appellent les congolaises et congolais de rester vigilants et surtout mobilisés jusqu’à l’élection des nouveaux dirigeants et jusqu’à ce qu’ils auront un nouveau système de gouvernance basé sur l’état de droit.

Par Musaba Proust