Sud Kivu/ Sange: Les membres du NCE de l’AFEM plaident pour la sécurité des femmes et filles

Plusieurs femmes et filles dans des villages de la cité de Sange en territoire d’Uvira sont victimes de cas de viol et violences sexuelles dans différents milieux où elles exercent, notamment dans les champs. Et de victimes ne dénoncent pas souvent ces violations. Face à cette problématique, une séance de plaidoyer sur l’agression des femmes et filles dans la cité de Sange en leur milieu de travail a été organisée par les membres du noyau club d’écoute de l’association des femmes des médias, NCE et déposé auprès des autorités et autres acteurs travaillant dans le secteur sécurité dans la cité de Sange.  Une activité appuyée par la coopération Allemande, GIZ.

Dans cette note de plaidoyer, il ressort que plusieurs cas de viol ont été enregistrés dans la cité de Sange, des femmes ou filles viol, agressées ou ayant été victimes d’harcèlement dans leurs champs loin de la maison.

La présidente du noyau club d’écoute, NCE Sange, Aimérance Furahisha fait savoir que toutes ces actions sont menées pour tenter de trouver solution à ce problèmes d’insécurité dont sont victimes les femmes et fille dans la cité de Sange.

D’après elle, ce plaidoyer tombe à point nommé, car des lettres de dénonciation avaient déjà été adressées à plusieurs parties prenantes sans succès.

Aimérance Furahisha précise que si aucune solution n’est trouvée d’autres actions de grande envergure seront envisagées pour assurer une permanente sécurité à toutes les femmes et filles agricultrices de Sange et ses environs.

Les différentes autorités de Sange notamment la police, l’armée et ainsi que le chef de cité ad intérim, Faraja Mahano qui ont pris part à cette séance de plaidoyer promettent d’accompagner les femmes dans leur lutte mais surtout trouver des solutions à ce problème d’insécurité dans toute la cité de Sange.

Autre problème ayant fait objet de discussion, c’est celui relatif à la non représentativité des femmes aux postes de prise de décision dans la cité de Sange.

De ce problème au cÅ“ur d’une émission publique, il ressort que sur une soixante-trois avenue dans la cité de Sange, seules quatre sont occupées par des femmes  et cette même réalité s’observe dans le reste de l’administration à Sange.

Des invités à cette émission ont alors affirmé leur ferme engagement d’accompagner les femmes pour que les unes soient nommées à des postes de prise de décision et d’autres briguent leurs candidatures à différents postes de responsabilité dans la cité de Sange.

Ils déplorent du fait aussi que la plus part de ces victimes hésitent de dénoncer par peur de représailles pour les unes et la discrimination pour les autres.

Les membres du noyau club d’écoute, NCE dans la cité de Sange appellent toutes les parties prenantes à s’impliquer pour garantir une totale sécurité des femmes particulièrement agricultrices dans les milieux où elles exercent.

Ces activités s’inscrivent dans le cadre du projet ’’la radio au service des droits et leadership des femmes pour la paix et la sécurité’’ mis en œuvre par AFEM avec l’appui de la coopération Allemande, GIZ.