Sud-Kivu : Séquestration de deux journalistes ; l’UNPC monte au créneau et exige des excuses solennelles
Deux journalistes séquestrés à Bukavu, la corporation des journalistes en colère contre un officier de l’armée. Ronely Ntibonera et Ghislain Watongoka, respectivement des radios Svein et la Radio télévision ngoma ya Kivu, RTNK, ont été brutalisés par un capitaine des FARDC pendant qu’ils couvraient un reportage lié à un conflit foncier sur avenue Nyofu en commune d’Ibanda.
Cet officier aurait même confisqué les matériels de reportage de nos confrères avant de les restituer quelques heures plus tard. L’UNPC s’est réunie ce mardi et elle dénonce ce qu’elle qualifie d’atteinte à la liberté de la presse.
« La corporation des journalistes se déclare indignée et consternée par ce comportement de cet officier de l’armée. L’UNPC exige endéans 72 heures, des excuses solennelles de la part du capitaine « Innocent » et son engagement ferme à respecter le travail des journalistes » précise Darius Kitoka président sectionnaire de l’union nationale de la presse du Congo.
Rappelons que les deux journalistes ont été séquestrés lorsqu’ils étaient en pleine couverture médiatique sur un dossier de conflit parcellaire opposant la famille du préfet de l’institut Tumaini à cet officier de l’armée. Ce dernier affirme être le mandataire de la famille Mobutu qui serait propriétaire de cette concession.
Par Joseph Ryan Nkoy
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