Sud Kivu : SOFEDI organise un atelier sur la clarification de valeurs du protocole de Maputo
L’avortement non sécurisé représente un défi de santé mondial qui entraine chaque année beaucoup de décès renseigne l’OMS. La RDC est parmi les pays ayant un taux élevé de grossesse non désirées, qui mènent souvent à l’avortement clandestin indiquent des organisations travaillant dans la santé. Face à cette situation, l’organisation Solidarité des Femmes pour le Développement Intégral, SOFEDI réunit différents acteurs de la société civile, des autorités et députés pour échanger notamment sur cette problématique .
La Solidarité des Femmes pour le Développement Intégral, SOFEDI vient d’organiser, le 10 Février 2022, un atelier de clarification de valeurs et transformation des attitudes et vulgarisation du protocole de Maputo.
La coordonnatrice de SOFEDI Viviane Sebahire fait savoir que l’objectif de ces assises est de contribuer à l’amélioration de la qualité des services des soins d’avortement et post avortement dans la province du Sud kivu par la sensibilisation.
« Par ces assises, nous voulons aussi renforcer le niveau d’engagement des participants dans la lutte contre les avortements non médicalisés. Aussi, nous voulons évaluer le niveau de compréhension du cadre légal et réglementaire sur l’avortement et discuter de l’ampleur de l’avortement non médicalisé en RDC » confie Viviane Sebahire
Elle regrette du fait qu’au-delà du fait que la question d’avortement est très peu évoquée ou discutée, il existe au niveau national trop peu d’études sur cette question.
Cette dernière fait savoir que c’est dans ce souci que leur organisation veut informer, élargir et de transformer les attitudes face aux Droits en Santé Sexuelle et de la Reproduction en général et l’avortement en particulier.
Trente personnes dont des agents administratifs de l’Assemblée provinciale, membres du gouvernement provincial et les membres de la société civile participent à ces assises.
La République démocratique du Congo, RDC a adhéré au Protocole de Maputo en 2008, un texte qui stipule que l’Etat doit protéger les droits reproductifs des femmes, particulièrement en autorisant l’avortement médicalisé, en cas d’agression sexuelle, de viol, d’inceste.
Le même protocole indique aussi que l’Etat garantit ces droits à l’avortement lorsque la grossesse met en danger la santé mentale et physique de la mère ou la vie de la mère ou du fœtus.
Alice et DCK
Cliquez ici Pour Partager.
No Comments
No comments yet. You should be kind and add one!