Sud kivu: Solange Kwinja, jeune entrepreneure, invite la jeunesse à entreprendre

La politique de l’emploi actuelle du pays, n’offre pas jusque-là beaucoup de possibilité à la jeunesse d’accéder à l’emploi, malgré leur compétence et qualification. Face à ce problème, Solange Kwinja, responsable de la coopérative agricole Heshima coffee, et jeune entrepreneure du mois de l’Institut français, invite la jeunesse de se lancer dans le secteur de l’entrepreneuriat, particulièrement des femmes et filles.

Plusieurs personnes et femmes en particulier s’impliquent ce dernier temps dans l’entreprenariat. C’est le cas de la demoiselle Solange Kwinja, qui expose ses produits au niveau de l’Institut Français de Bukavu. 

Parmi ses produits, sa coopérative agricole expose actuellement le café cultivé dans la province du Sud kivu, transformé et emballé localement. Bien plus, cette coopérative expose des savons issus du café.

Solange signale que rente jeunes travaillent actuellement au sein de la coopérative Heshima Coffee dont des femmes et filles sur toute l’étendue de la province du Sud Kivu.

Importance de l’entrepreneuriat féminin

L’entrepreneuriat féminin permet à la femme et fille de s’autonomiser sur le plan  économique et valoriser ses compétences.

Solange Kwinja estime que plus des jeunes, particulièrement des filles s’impliquer dans l’entrepreneuriat, cela permet de se créer l’emploi, mais aussi donner de l’occupation à d’autres personnes.

Elle invite des jeunes, malgré la situation socioéconomique du pays et la politique de l’emploi, qui ne favorise jusque-là le travail à un grand nombre des jeunes de s’organiser dans l’entrepreneuriat.

De son côté, le député national élu du territoire de Walungu, Olive Mudekereza, qui soutien des jeunes entrepreneurs estime que l’Etat devrait donner du crédit à ces jeunes et exonérer leurs productions.

Difficultés

Malgré que Heshima coffee permet aux femmes et filles d’avoir une occupation, la responsable de cette coopérative fait savoir qu’elle se bute à plusieurs problèmes.

Parmi ces problèmes, elle cite notamment le manque d’appui à leurs activités, l’insuffisance si pas le manque des matériels pour la transformation du café, l’approvisionnement difficile du café dû notamment au mauvais état des routes,…