Sud kivu : Trois cents et deux prisonniers viennent d’être assistés par APEF en vivres

Dans le cadre de ses activités de sensibilisation de lutte contre Covid 19 et assistance à certaines couches de la population,  après des malades de l’hôpital de FOMULAC Katana,  l’association pour l’entreprenariat féminin APEF vient de remettre des vivres et kits de protection  contre covid 19 à trois cents et deux détenus de la prison centrale de KABARE dont 14 femmes et deux nourrissons.

La directrice de l’APEF au Sud-Kivu, Nunu Salufa fait savoir que  son institution a été alertée par la société civile, sur la situation inhumaine que traversent les prisonniers dans ce milieu carcéral de Kabare. Notre source fait savoir que des morts et des cas maladies  de malnutritions  sont rapportés par manque de la nourriture, une situation qui s’aggrave   surtout pendant cette période de confinement due au coronavirus.

« Il y a beaucoup de problèmes liés à l’alimentation des prisoniers, c’est pourquoi nous avons voulu apporter notre assistance en vivres voire non vivres. Avec le contexte actuel de corona virus, nous avons aussi apporté des kits de protection contre cette maladie, dont des cache-nez, des lave-mains, … Â» confie Nunu Salufa

C’est un sentiment de satisfaction pour les bénéficiaires, qui remerciement vivement l’APEF de volet à leurs secours pendant cette période où ils enregistrent cinq mois de rupture de stock offert par le gouvernement.

Ils  demandent à d’autres personnes de bonne volonté à leurs venir en aide, car la plupart d’entre eux sont extrêmement malades suite à des mauvaises conditions de détention dans les quelle ils vivent.

« Nous sommes vraiment ravi de ce geste de l’APEF, c’est vraiment un soulagement ; nous demandons d’autres organisations et personnes de bonne volonté de nous venir en aide Â» confie une bénéficiaire

Le  président provincial de nouvelle dynamique de la société civile au Sud-Kivu, Nicolas LUBALA faisant partie de la délégation, loue cette initiative et appelle le gouvernement provincial à assumer ses responsabilités vis-à vis de détenues.

Cette assistance était constituée de sacs de farines de mais, des sacs de haricot, des sacs de sucre, des sachets de sels, du savon, des cachets-nez et de thermo-flash.