Sud Kivu : UNPC fustige le non-respect intégral de la liberté de la presse
Malgré son rôle incontournable au développement d’un pays, l’exercice de la liberté de la presse est loin d’être respectée en RDC et au Sud Kivu en particulier signale l’Union Nationale de la Presse du Congo, UNPC. Cette structure fait savoir que les professionnels des médias sont victimes d’intimidation et d’attaque, des brutalités et arrestations arbitraires dans l’exercice de leur fonction. En marge de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le 03 Mai, cet organe invite les autorités spécialement et d’autres acteurs à garantir la liberté de la presse. Cette année le thème de célébration est : « L’information comme bien public ».
La liberté de la presse en République démocratique du Congo, RDC, et au Sud Kivu en particulier reste un droit non encore garantie aux professionnels des médias.
Les journalistes du Sud Kivu accèdent difficilement aux sources d’information et d’autres encore sont poursuivis pour avoir diffusé certaines informations.
Le Président provincial de l’UNPC, Darius Kitoka déplore du fait que la récolte de l’information, la diffusion et liberté de l’information au public reste un combat dans la province du Sud Kivu pourtant garantie par les textes internationaux et nationaux comme la déclaration universelle des droits de l’homme et le pacte international des droits civils, politique et socio culturels.
Darius Kitoka fait savoir que les journalistes accèdent difficilement aux sources d’information officielles alors que l’information est un bien public qu’on ne doit pas cacher à la communauté.
Il regrette du fait qu’accéder aux informations, qui cadrent avec la sécurité, le budget ainsi que la gestion des différentes entreprises étatiques ne sont pas délivrées aux journalistes, qui mènent soit des investigations ou des enquêtes.
A titre de violation des droits des journalistes, il cite l’agression d’un journaliste lors d’un reportage dans une matinée organisée par certains députés provinciaux dans la commune de Kadutu.
Darius Kitoka regrette du fait que les journalistes sont intimidés, menacés, agressés alors qu’ils sacrifient leur vie et donner leur temps pour donner la bonne information, non seulement à la population, mais aussi aux autorités.
Le Président de l’UNPC rappelle que l’accès à l’information, ou mieux la diffusion de celle-ci reste un moyen par lequel la population se développe et l’accès à cette information doit être garanti par les autorités à tous les niveaux.
ll est d’avis avec cet adage qui dit que : « une personne non informée est un danger pour la communauté », raison selon lui les autorités dans différents secteurs doivent assainir l’environnement afin que les journalistes aient accès aux sources d’information, pour qu’ils donnent de bonnes informations à la population.
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